Né vers 1245, mort en 1310, canonisé en 1446, fête au calendrier universel en 1585.
(Leçons des Matines (avant 1960)
Quatrième leçon. Nicolas, dit de Tolentino, à cause de son long séjour dans cette localité, naquit à Saint-Ange, ville de la Marche d’Ancône, de parents recommandables par leur piété. Ceux-ci, dans un voyage qu’ils avaient fait à Bari, pour accomplir un vœu en vue d’obtenir des enfants, avaient reçu de saint Nicolas l’assurance qu’il leur naîtrait un fils ; et ce fils leur ayant été accordé, ils lui imposèrent le nom du Saint. Dès l’âge le plus tendre, l’enfant donna l’exemple de vertus nombreuses, et surtout d’abstinence, car à peine âgé de sept ans, à l’imitation du bienheureux Nicolas lui-même, il commença à jeûner plusieurs fois la semaine, coutume qu’il conserva dans la suite, en se contentant de pain et d’eau.
Cinquième leçon. N’étant encore qu’adolescent, il s’enrôla dans la milice ecclésiastique et fut pourvu d’un canonicat. Un jour qu’il assistait au sermon qu’un prédicateur de l’Ordre des Ermites de saint Augustin faisait sur le mépris du monde, il en fut touché, et sur-le-champ il entra dans cet Ordre. Il y observa les préceptes de la vie religieuse dans leur plus rigoureuse exactitude, portant des habits grossiers, domptant son corps par des disciplines et des chaînes de fer, s’abstenant de viande et presque de toute nourriture, pratiquant dans un degré éminent la charité, l’humilité, la pénitence et toutes les vertus.
Sixième leçon. Bien que Satan le fatiguât de ses ruses jusqu’à le frapper, l’assiduité de son application à la prière ne connut pas de défaillance. Toutes les nuits, durant les six derniers mois de son existence, il entendit des concerts angéliques dont la suavité lui faisait pressentir les joies du paradis et l’amenait à répéter fréquemment ces paroles de l’Apôtre : « Il me tarde de mourir pour être réuni au Christ. » Il prédit à ses frères le jour de sa mort, qui fut le quatre des ides de septembre. Des miracles nombreux, même après sa mort, rendirent son nom illustre. Ces miracles ayant été judiciairement et régulièrement constatés, le Pape Eugène IV le plaça au nombre des Saints.
SANCTI NICOLAI DE TOLENTINO |
SAINT NICOLAS DE TOLENTINO |
Missa Iustus, de Communi Confessoris non Pontificis II loco | Messe Iustus, du Commun d’un Confesseur non Evêque II |