Dom Guéranger, l’Année Liturgique |
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum |
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique |
Lecons des Matines |
La Messe |
La vigile de l’Immaculée Conception, et l’Octave de la fête furent instituées par le Bhx Pie IX, après la proclamation du dogme en 1854. Toutes deux furent supprimées par le décret de simplification des rubriques de 1955.
Bien que la vigile fût déjà instituée en son temps, Dom Guéranger n’en fait pas mention dans son Année Liturgique.
Nous donnons ici la Séquence propre au Missel de Toul (1750)
Virgo tota speciósa,
Tota spinis carens rosa, Tu plena virtútibus. | Vierge, vous êtes toute belle,
Comme une rose sans épines, Possédant toutes vertus. |
Mille donis tu decóra,
Solem præis nunc auróra, Exuis nos lúctibus. | Enrichie des dons de la grâce,
Aurore annonçant le soleil, Vous nous sortez de nos peines. |
Radix Iesse, fons signátus,
Soli Deo patens hortus, Tu virgo, quæ páries. | Souche de Jessé, Source close,
Jardin réservé au Seigneur, Vous serez la Vierge Mère. |
Evæ Virgo reparátrix,
Et serpéntis interféctrix, Tu vitam concípies. | En réparant la faute d’Ève,
Et foulant aux pieds le serpent, Vous enfanterez la vie. |
Corpus orbis conditóri,
Lac et tuo nutrítóri, Pórríges virgíneum. | Vous donnez corps au Créateur
Votre lait virginal nourrit Celui qui vous nourrira. |
Nobis, Virgo quæ concépta,
Dotes inater tot adépta, Non neges auxílium. Amen. Allelúia. | Vierge Mère, à peine conçue
Vous avez reçu tous les dons ; Venez à notre secours ! Amen. Alléluia ! |
Cette vigile constitue comme un privilège liturgique, par lequel Pie IX voulut rendre plus solennelle la fête de l’Immaculée Conception déclarée par lui dogme de foi catholique. De fait, l’usage des grandes stations vigiliales précédant le dimanche et les fêtes des martyrs les plus célèbres ayant disparu dès le haut moyen âge, les fêtes mariales solennelles introduites à Rome au VIIIe siècle, comme la Purification et la Nativité de la Bienheureuse Vierge, ne sont précédées d’aucune vigile dans les sacramentaires. Il n’y a d’exception que pour la vigile de l’Assomption, célèbre à Rome à cause d’une solennelle procession aux flambeaux qui, du Latran, se rendait à la basilique de Sainte-Marie-Majeure, en passant par Sainte-Marie Nova et par les forums impériaux.
L’introït est tiré du psaume 65, où le Prophète invite tout le monde à rendre grâces au Seigneur et à l’admirer pour les insignes faveurs dont Il l’avait comblé. Ces grâces, dans le dessein de Dieu, devaient être comme la préparation messianique du règne du Christ ; aussi est-ce fort à propos que David prend la parole au nom de sa fille la Vierge Marie et rend grâces à Celui qui la fit bénie entre toutes les femmes.
La collecte s’inspire de celle de la vigile de l’Assomption de la sainte Vierge. La retouche moderne ne semble pas toutefois avoir été très heureuse. « O Dieu qui d’une manière admirable, en la Conception de la Mère de votre Fils unique, la préservâtes de la faute originelle, faites que, protégés par son intercession, nous puissions arriver à célébrer sa fête avec un cœur pur. »
Dans la lecture suivante (Eccli., 24, 23-31), l’Église applique à la Mère du Verbe éternel ce que l’Ecclésiastique rapporte directement à l’Éternelle Sagesse. L’autorité de la liturgie et des saints nous assure que cette application accommodatice est parfaitement légitime, puisque l’union de Marie à son divin Fils est si intime que les trésors de grâce et de miséricorde qui sont assemblés en Jésus se répandent ensuite dans le cœur de sa bienheureuse Mère.
Le graduel suivant offre bien un sens complet, mais cette fusion moderne du Livre des Proverbes avec le Psautier est contraire à la nature même du graduel qui, à l’origine, n’était autre que le psaume responsorial faisant suite à la première lecture scripturaire. Proverbes, 9, i. « La Sagesse s’érigea une habitation, creusant sept colonnes. » Psaume 86. « Ses fondements s’appuient sur les montagnes saintes ; le Seigneur chérit les portes de Sion plus que toutes les tentes de Jacob. » La Sagesse elle-même se prépara une habitation parce que, comme l’enseigne l’Église dans la liturgie, Dieu, par l’action de son Esprit, disposa le corps et l’âme de la Vierge Immaculée pour en faire le temple saint et pur du Verbe fait chair.
Dans les messes vigiliales, de caractère pour ainsi dire pénitentiel, intime, fréquentées par une assemblée assez restreinte de clercs et de fidèles, à la différence des messes stationnales ou dominicales auxquelles jadis prenait part tout le peuple, on omet le chant alléluiatique pour le réserver à la solennité du lendemain matin.
La fête de l’Immaculée Conception de la sainte Vierge est intimement liée à celle de sa sainte Nativité ; aussi l’Église lit-elle aujourd’hui la généalogie du divin Sauveur (Matth. 1, 1-16), déjà prescrite autrefois pour le 8 septembre.
L’arbre de la descendance de Jésus — de caractère mnémonique et représentatif, mais avec quelques lacunes dans la chaîne généalogique, offre un sens théologique beaucoup plus profond que celui d’un simple détail historique, parce qu’il a pour but de confirmer la divine promesse faite à Abraham et à David, à savoir que de leur race naîtrait le Messie.
En effet celui-ci voulut non seulement avoir pour mère la Vierge Marie, mais il disposa aussi que ses ancêtres seraient Abraham, Isaac, Jacob, etc., pour que la réalité de sa nature humaine demeurant hors de doute, les hommes apprissent que le Verbe s’était uni à leur chair afin d’élever celle-ci au trône de la divinité.
On remarque souvent, dans les anciens manuscrits des Évangiles, que la page de parchemin sur laquelle on transcrivait l’arbre généalogique du Sauveur, était soumise à un bain de pourpre et que les caractères étaient d’or ; cela avait pour but d’indiquer la souveraine dévotion que nous devons nourrir pour tout ce qui se rapporte à l’adorable Personne du divin Sauveur.
Le verset de l’offertoire, s’écartant de l’antique tradition grégorienne, est tiré non pas du Psautier, mais du Cantique des cantiques (6, 2). Il exprime toute l’ineffable pureté et la sainteté de Marie, dont la dignité est comprise en ces paroles : « Je suis toute pour mon Bien-Aimé, et mon Bien-Aimé, qui se nourrit parmi les lis, est tout pour moi. ».
Dans la secrète, on invoque l’intercession de Marie, pour qu’elle rende notre sacrifice agréable à Dieu. « Seigneur, que notre offrande soit rendue acceptable à votre clémence par la prière de l’Immaculée Mère de Dieu que vous avez préservée de toute tache originelle pour qu’elle méritât de devenir la digne demeure de votre Fils qui vit et règne, etc. ».
Le verset pour la Communion du peuple est tiré lui aussi du Cantique (6, 9). « Qui est celle-ci qui s’avance comme l’aurore, belle comme la lune, splendide comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille ? ». Marie est comparée à l’aurore parce qu’elle précède le vrai soleil de justice, Jésus Sauveur.
La Postcommunion est très expressive, quoique le Missel ne fasse qu’accommoder à cette vigile une ancienne collecte de l’Office divin : « Prêtez secours, ô Dieu miséricordieux à notre faiblesse : et comme nous prévenons aujourd’hui la fête de l’Immaculée Conception de la Mère de votre Fils unique, faites que, par les mérites de son intercession, nous puissions nous relever de nos fautes. Par notre Seigneur, etc. ».
Après Jésus, Marie est le chef-d’œuvre de la création, celle qui, plus parfaitement que toute autre créature, porte en soi l’empreinte et l’image du Créateur. Les autres créatures ne se consacrent à Dieu que partiellement ou trop tard, quand déjà le péché a blessé et affaibli leurs puissances. Jésus voulait une mère qui fût toute sienne, qui lui appartînt entièrement par tous ces titres en vertu desquels une Mère de Dieu peut appartenir à Dieu. Il se façonna donc Marie ; il forma son corps, il créa son âme et y répandit tous les trésors de grâce dont est capable une telle créature. Et, comme la fleur fait la beauté de la plante, ainsi le Sauveur voulut naître, selon la prophétie d’Isaïe, de la tige sans tache de Marie, pour être lui-même la gloire, le prix et le fruit de son immaculée virginité.
Ce jour présente un double objet à nos méditations : la vigile de la grande fête de l’Immaculée-Conception et la fête de Saint Ambroise. Bien que le degré de cette dernière fête soit plus élevé, l’Église préfère célébrer à la messe la vigile. Une autre raison de son importance, c’est que la fête de l’Immaculée a de nombreux rapports avec l’Avent. Mais la prière des Heures est consacrée à saint Ambroise.
C’est un cas exceptionnel, unique, qu’une fête nouvelle reçoive une Vigile (la fête du Saint-Sacrement elle-même n’en a pas.) La messe de la Vigile (Venite) est particulièrement lyrique et charmante. A l’Introït, l’Immaculée nous raconte les privilèges de grâce qu’elle a reçus : « Venez, écoutez, laissez-vous raconter ce que le Seigneur a fait de grand à mon âme. » Nous devons méditer particulièrement ce chant, car en tant qu’enfants de Dieu, nous avons part à la dignité de Marie. La Leçon appartient aux plus beaux textes de la Sainte Écriture, appliqués par la liturgie à la Sainte Vierge : « Je suis la Mère du bel amour, de la crainte, de la connaissance et de la belle espérance... Venez à moi, vous tous qui me désirez et rassasiez-vous de mes fruits. Car mon esprit est plus doux que le miel... » « C’est donc une invitation de l’Immaculée à participer à ses grâces. L’Évangile de la généalogie du Christ nous fait penser au côté humain de l’Immaculée-Conception, c’est la préhistoire du Christ et de Marie dans l’Ancien Testament. L’Offertoire est l’expression de la communauté de sacrifice de l’Épouse (l’Église) et de l’Époux. (le Christ). Quel bel accent n’a pas alors le chant d’amour de Marie : « Mon bien aimé est à moi et je suis à lui, il se repaît parmi les lis ! » Le chrétien qui communie est une image de la Vierge immaculée. Comme Marie, il s’avance uni au Christ « comme l’aurore qui se lève, beau comme la lune, brillant comme le soleil » lui aussi est terrible pour l’enfer « comme une armée rangée en bataille ».
La fête de la sainteté de la Mère de Dieu a pour nous deux aspects. Le premier aspect est la conception immaculée — l’innocence du paradis terrestre ; — le second aspect est la délivrance du péché originel. C’est ce second aspect que nous considérons dans la vigile. Quand le prêtre monte à l’autel, en ornements violets, nous devons nous dire : Dans le rayonnement de la fête, je purifierai mon cœur de toute souillure. J’ornerai la demeure de mon âme, afin que « mon corps et mon âme soient préparés pour devenir une digne demeure du Fils de Dieu ». Ainsi la Vigile de l’Immaculée est une belle préparation de l’Avent. D’ailleurs nous : faisons rentrer complètement la fête de l’Immaculée dans l’esprit de l’Avent. Cette relation n’existait pas primitivement, mais telle est l’évolution de la liturgie. L’harmonie entre cette fête et l’Avent est encore marquée d’une manière intéressante par ce fait que l’Introït de la messe de la Vigile a la même mélodie que celui de la messe de la vigile de Noël (Hodie scietis).
¶ De Vigilia Conceptionis immaculatæ beatæ Mariæ Virginis nihil fit in Officio. | ¶ On ne fait rien au bréviaire de la Vigile de l’Immaculée Conception de la Bse Vierge Marie. |
Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu.
Livre de la généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham. Abraham engendra Isaac. Isaac engendra Jacob. Et le reste.
Homélie de saint Jérôme, Prêtre.
Septième leçon. Nous lisons dans Isaïe : « Qui racontera sa génération ? » De ce que saint Matthieu, au début même de son Évangile, entreprend de raconter ce qui est ineffable, au dire d’Isaïe, ne pensons pas pour cela que l’Évangéliste contredit le Prophète ; car Isaïe parle de la génération divine, et saint Matthieu de l’incarnation. Or celui-ci commence par ce qui regarde la chair, afin que, par l’homme, nous commencions à connaître Dieu. « Fils de David, fils d’Abraham. » L’ordre est interverti, mais ce renversement est nécessaire. Car si l’Évangéliste avait nommé d’abord Abraham et en second lieu David, il aurait dû revenir à Abraham, pour enchaîner la suite de la généalogie.
Huitième leçon. Or il a donné Jésus-Christ comme fils de ces deux Patriarches, sans mentionner les autres, parce que le Christ avait été particulièrement promis à ces deux-là ; promis à Abraham en ces termes : « Toutes les nations seront bénies en ta postérité, » c’est-à-dire dans le Christ ; promis à David par ces paroles : « Je mettrai un fils du fruit de tes entrailles sur ton trône. » « De Thamar, Juda engendra Phares et Zara. » Il faut noter que, dans la généalogie du Sauveur, on ne nomme aucune des saintes femmes, mais seulement celles que l’Écriture juge répréhensibles : c’est afin de montrer que celui qui venait pour les pécheurs, en naissant des pécheurs, devait effacer les péchés de tous. Et c’est pour cela que Ruth la Moabite, et Bethsabée, femme d’Urie, sont nommées aux versets qui suivent.
Neuvième leçon. « Jacob engendra Joseph » A cette occasion, l’empereur Julien nous a objecté une dissonance dans les évangélistes, en ce que Matthieu appelle Joseph fils de Jacob, tandis que Luc le dit fils d’Héli. Il ne comprenait pas que d’après la coutume des Écritures, l’un était père selon la nature, et l’autre selon la loi. Nous savons, en effet, que, selon l’ordre de Dieu, il a été prescrit par Moïse, que lorsqu’un frère ou un parent mourait sans enfants, un autre prenait son épouse pour donner des descendants à son frère ou à son parent. « Joseph époux de Marie ». En entendant le mot de mari, écartez toute idée de noces, mais rappelez-vous que c’est l’habitude des Écritures d’appeler les fiancés mari et épouse.
Ant. ad Introitum. Ps. 65, 16. | Introït |
Veníte, audíte, et narrábo, omnes qui timétis Deum, quanta fecit Dóminus ánimæ meæ. | Venez, vous tous qui craignez le Seigneur, écoutez, et je vous raconterai ce qu’il a fait à mon âme. |
Ps. ibid., 1-2. | |
Iubiláte Deo, omnis terra : psalmum dícite nómini eius, date glóriam laudi eius. | Que toute la terre exulte pour le Seigneur, qu’elle exécute un chant en l’honneur de son nom, qu’elle rende insigne sa louange. |
V/. Glória Patri. | |
Non dicitur Glória in excélsis. | On ne dit pas le Glória in excélsis. |
Oratio. | Collecte |
Deus, qui Unigéniti tui Matrem ab origináli culpa in sua Conceptióne mirabíliter præservásti : da, quǽsumus ; ut sua nos intercessióne munítos, corde mundos fácias suæ interésse festivitáte Per eúndem Dóminum. | O Dieu qui d’une manière admirable, en la Conception de la Mère de votre Fils unique, l’avez préservée de la faute originelle, faites que, protégés par son intercession, nous puissions arriver à célébrer sa fête avec un cœur pur. |
Et fit Commemoratio Feriæ. | Et on fait mémoire de la Férie de l’Avent. |
Léctio libri Sapiéntiæ. | Lecture du Livre de la Sagesse. |
Eccli. 24, 23-31. | |
Ego quasi vitis fructificávi suavitátem odóris : et flores mei fructus honóris et honestátis. Ego mater pulchræ dilectiónis et timóris et agnitiónis et sanctæ spei. In me grátia omnis viæ et veritátis : in me omnis spes vitæ et virtútis. Transíte ad me, omnes qui concupíscitis me, et a generatiónibus meis implémini. Spíritus enim meus super mel dulcis, et heréditas mea super mel et favum. Memória mea in generatiónes sæculórum. Qui edunt me, adhuc esúrient : et qui bibunt me, adhuc sítient. Qui audit me, non confundétur : et qui operántur in me, non peccábunt. Qui elúcidant me, vitam ætérnam habébunt. | Comme la vigne j’ai poussé des fleurs d’une agréable odeur, et mes fleurs donnent des fruits de gloire et d’abondance. Je suis la mère du bel amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance. En moi est toute la grâce de la voie et de la vérité ; en moi est toute l’espérance de la vie et de la vertu. Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits ; car mon esprit est plus doux que le miel, et mon héritage plus suave que le rayon de miel. Ma mémoire passera dans la suite des siècles. Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif. Celui qui m’écoute ne sera pas confondu, et ceux qui agissent par moi ne pécheront point. Ceux qui me mettent en lumière auront la vie éternelle. |
Graduale. Prov. 9, 1. | Graduel |
Sapiéntia ædificávit sibi domum, éxcidit colúmnas septem. | La Sagesse s’érigea une habitation, creusant sept colonnes. |
V/. Ps. 86, 1-2. Fundaménta eius in móntibus sanctis : díligit Dóminus portas Sion super ómnia tabernácula Iacob. | V/. Ses fondements s’appuient sur les montagnes saintes ; le Seigneur chérit les portes de Sion plus que toutes les tentes de Jacob. |
+ Initium sancti Evangélii secúndum Matthǽum. | Début du Saint Evangile selon saint Mathieu. |
Matth, 1, 1-16. | |
Liber generatiónis Iesu Christi, fílii David, fílii Abralam. Abraham génuit Isaac, Isaac autem génuit Iacob. Iacob autem génuit Iudam et fratres eius. Iudas autem génuit Phares et Zaram de Thamar. Phares autem génuit Esron. Esron autem génuit Aram. Aram autem génuit Amínadab. Amínadab autem génuit Naásson. Naásson autem génuit Salmon. Salmon autem génuit Booz de Rahab. Booz autem génuit Obed ex Ruth. Obed autem génuit Iesse. Iesse autem génuit David regem. David autem rex génuit Salomónem ex ea, quæ fuit Uríæ. Sálomon autem génuit Róboam. Róboam autem génuit Abíam. Abías autem génuit Asa. Asa autem génuit Iósaphat. Iósaphat autem génuit Ioram. Ioram autem génuit Ozíam. Ozías autem génuit Ióatham. Ióatham autem génuit Achaz. Achaz autem génuit Ezechíam. Ezechias autem génuit Manássen. Manásses autem génuit Amon. Amon autem génuit Iosíam. Iosías autem génuit Iechoníam et fratres eius in transmigratióne Babylónis. Et post transmigratiónem Babylónis : Iechonías génuit Saláthiel. Saláthiel autem génuit Zoróbabel. Zoróbabel autem génuit Abiud. Abiud autem génuit Elíacim. Elíacim autem génuit Azor. Azor autem génuit Sadoc. Sadoc autem génuit Achim. Achim autem génuit Eliud. Eliud autem génuit Eleázar. Eleázar autem génuit Mathan. Mathan autem génuit Iacob. Iacob autem génuit Ioseph, virum Maríæ, de qua natus est Iesus, qui vocátur Christus. | Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham. Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob ; Jacob engendra Juda et ses frères ; Juda, de Thamar, engendra Pharès et Zara ; Phares engendra Esrom ; Esrom engendra Aram ; Aram engendra Aminadab ; Aminadab engendra Naasson ; Naasson engendra Salmon ; Salmon, de Rahab, engendra Booz ; Booz, de Ruth, engendra Obed ; Obed engendra Jessé ; Jessé engendra le roi David. David engendra Salomon de la femme d’Urie ; Salomon engendra Roboam ; Roboam engendra Abia ; Abia engendra Asa ; Asa engendra Josaphat ; Josaphat engendra Joram ; Joram engendra Ozias ; Ozias engendra Joatham ; Joatham engendra Achaz ; Achaz engendra Ezéchias ; Ezéchias engendra Manassé ; Manassé engendra Amon ; Amon engendra Josias ; Josias engendra Jéchonias et ses frères, au temps de la déportation à Babylone. Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel ; Salatheil engendra Zorobabel ; Zorobabel engendra Abioud ; Abioud engendra Eliacim ; Eliacim engendra Azor ; Azor engendra Sadoc ; Sadoc engendra Achim ; Achim engendra Elioud ; Elioud engendra Eléazar ; Eléazar engendra Matthan ; Matthan engendra Jacob ; Jacob engendra Joseph l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qu’on appelle Christ. |
Ant. ad Offertorium. Cant. 6, 2. | Offertoire |
Ego dilécto meo, et diléctus meus mihi, qui páscitur inter lília. | Je suis toute pour mon Bien-Aimé, et mon Bien-Aimé, qui se nourrit parmi les lis, est tout pour moi. |
Secreta | Secrète |
Múnera nostra, Dómine, apud tuam cleméntiam immaculátæ Dei Genetrícis commendet orátio : quam ab omni origináli labe præservásti ; ut dignum Fílii tui habitáculum effici mererétur : Qui tecum vivit. | Seigneur, que notre offrande soit rendue acceptable à votre clémence par la prière de l’Immaculée Mère de Dieu que vous avez préservée de toute tache originelle pour qu’elle méritât de devenir la digne demeure de votre Fils qui vit et règne. |
Et fit Commemoratio Feriæ. | Et on fait mémoire de la Férie de l’Avent. |
Præfatio communis. | Préface Commune . |
In aliquibus diœcesibus et in Gallis, præfatio de Adventu. | Dans quelques diocèses et en France, Préface de l’Avent . |
Ant. ad Communionem. Cant. 6, 9. | Communion |
Quæ est ista, quæ progréditur quasi auróra consúrgens, pulchra ut luna, elécta ut sol, terríbilis ut castrórum acies ordináta ? | Qui est celle-ci qui s’avance comme l’aurore, belle comme la lune, splendide comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille ? |
Postcommunio | Postcommunion |
Concéde, miséricors Deus, fragilitáti nostræ præsídium : ut, qui immaculátæ Conceptiónis Genetrícis unigéniti Fílii tui festivitátem prævenímus ; intercessiónis eius auxílio a nostris iniquitátibus resurgámus. Per eúndem Dóminum. | Prêtez secours, ô Dieu miséricordieux à notre faiblesse : et comme nous prévenons aujourd’hui la fête de l’Immaculée Conception de la Mère de votre Fils unique, faites que, par les mérites de son intercession, nous puissions nous relever de nos fautes. |
Et fit Commemoratio Feriæ. | Et on fait mémoire de la Férie de l’Avent. |