Sous ce titre glorieux, on vénère à Rome une image byzantine de la Sainte Vierge Marie, datant du XIIIème ou du XIVème siècle. Conservée autrefois en l’église saint Matthieu sur l’Esquilin, l’image miraculeuse était peu à peu tombée dans l’oubli, quand en 1866, le pape Pie IX la confia aux rédemptoristes, qui célébraient sa fête. Notre-Dame du Perpétuel Secours est invoquée aujourd’hui dans la plupart des églises d’Occident.
Textes de la messe ‘Pro aliquibus Locis’ que tout prêtre peut prendre en ce jour selon le code des rubriques de 1962 [*].
Ant. ad Introitum. | Introït | |
Gaudeámus omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre beátæ Maríæ Vírginis, de cuius solemnitáte gaudent Angeli et colláudant Fílium Dei. (T.P. Allelúia, allelúia.) | Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de la bienheureuse Vierge Marie. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu. (T.P. Alléluia, alléluia.) | |
Ps. 44, 2. | ||
Eructávit cor meum verbum bonum ; dico ego opéra mea Regi. | De mon cœur a jailli une parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi. | |
V/. Glória Patri. | ||
Oratio. | Collecte | |
Dómine Iesu Christe, qui Genetrícem tuam Maríam, cuius insígnem venerámur imáginem, Matrem nobis dedísti perpétuo succúrrere parátam : concéde, quǽsumus ; ut nos, matérnam eius opem assídue implorántes, redemptiónis tuæ fructum perpétuo experíri mereámur : Qui vivis. | Seigneur Jésus-Christ, en Marie, votre Mère, dont nous vénérons l’insigne image, vous nous avez donné une Mère prête à nous secourir perpétuellement : faites, nous vous en prions, qu’implorant assidûment son assistance maternelle, nous méritions de goûter perpétuellement le fruit de votre rédemption. | |
Léctio libri Sapiéntiæ. | Lecture du Livre de la Sagesse. | |
Eccli. 24, 23-31. | ©AEL 1964 [1] | |
Ego quasi vitis fructificávi suavitátem odóris : et flores mei fructus honóris et honestátis. Ego mater pulchræ dilectiónis et timóris et agnitiónis et sanctæ spei. In me grátia omnis viæ et veritátis : in me omnis spes vitæ et virtútis. Transíte ad me, omnes qui concupíscitis me, et a generatiónibus meis implémini. Spíritus enim meus super mel dulcis, et heréditas mea super mel et favum. Memória mea in generatiónes sæculórum. Qui edunt me, adhuc esúrient : et qui bibunt me, adhuc sítient. Qui audit me, non confundétur : et qui operántur in me, non peccábunt. Qui elúcidant me, vitam ætérnam habébunt. | Je suis comme une vigne aux pampres odorants ; mes fleurs font une moisson de gloire et de richesse. Je suis la mère du bel amour, de la crainte, de la connaissance, et de la sainte espérance. En moi est toute grâce de doctrine et de vérité, en moi est tout espoir de vie et de force. Venez à moi vous tous qui me désirez, et de mes fruits rassasiez-vous ! Mon esprit est plus doux que le miel, et mon héritage, plus qu’un rayon de miel. Mon souvenir demeure pour la suite des âges. Qui me mange, a encore faim ; qui me boit a encore soif ; qui m’écoute, n’aura point de honte ; qui agit avec moi, ne péchera point ; qui cherche ma lumière, aura la vie éternelle. | |
Graduale. Cant. 6, 3 et 9. | Graduel | |
Tota formósa et suávis es, fília Sion, pulchra ut luna, elécta ut sol, terríbilis ut castrórum acies ordináta. | Tu es belle et pleine de charmes, fille de Sion, belle comme la lune, redoutable comme une armée rangée en bataille. | |
V/. Iudith 13,22. Benedíxit te Dóminus in virtúte sua, quia per te ad níhilum redégit inimícos nostros. | V/. Le Seigneur t’a bénie dans sa puissance, puisque par toi il a réduit à néant nos ennemis. | |
Allelúia, allelúia. V/. Luc. 1, 28. Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus. Allelúia. | Allelúia, allelúia. V/. Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre les femmes. Alléluia. | |
¶ In missis votivis post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur | ¶ Aux messes votives après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit : | |
Tractus. Prov. 8,17-19. | Trait | |
Ego diligéntes me díligo : et qui mane vígilant ad me, invénient me. | Moi, j’aime ceux qui m’aime, et ceux qui dès le matin veillent pour moi me trouveront. | |
V/. Mecum sunt divítiæ et glória, opes supérbæ et iustítia. | V/. Avec moi sont les richesses et la gloire, des biens superbes, et la justice. | |
V/. Mélior est enim fructus meus auro et lápide pretióso, et genímina mea argénto elécto. | V/. Car mieux vaut mon fruit que l’or et les pierres précieuses et mes produits que l’argent le meilleur. | |
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur : | Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit : | |
Allelúia, allelúia. V/. Luc. 1, 28. Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus. | Allelúia, allelúia. V/. Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre les femmes. | |
Allelúia. V/. Prov. 8, 34. Beátus homo, qui audit me, et qui vígilat ad fores meas cotídie, et obsérvat ad postes óstii mei. Allelúia. | Allelúia. V/. Bienheureux l’homme qui m’écoute et qui veille tous les jours à l’entrée de ma demeure, et se tient en observation auprès de ma porte. | |
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Joánnem. | Suite du Saint Évangile selon saint Jean. | |
Joann. 19, 25-27. | ©AEL 1964 [2] | |
In illo témpore : Stabant iuxta Crucem Iesu Mater eius, et soror Matris eius, María Cléophæ, et María Magdaléne. Cum vidísset ergo Iesus Matrem, et discípulum stantem, quem diligébat, dicit Matri suæ : Múlier, ecce fílius tuus. Deinde dicit discípulo : Ecce Mater tua. Et ex illa hora accépit eam discípulus in sua. | En ce temps-là, près de la croix de Jésus, se tenait sa mère, ainsi que la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Alors, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Et depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui. | |
Ant. ad Offertorium. Ier. 18, 20. | Offertoire | |
Recordáre, Virgo Mater, in conspéctu Dei, ut loquáris pro nobis bona, et ut avértat indignatiónem suam a nobis. (T.P. Allelúia.) | Souvenez-vous, ô Vierge Mère, de parler en bien de nous devant la face de Dieu, qu’il détourne de nous son indignation. (T.P. Alléluia.) | |
Secreta | Secrète | |
Tua, Dómine, propitiatióne, et beátæ Vírginis et Matris Maríæ intercessióne, ad perpétuam atque præséntem hæc oblátio nobis profíciat prosperitátem et pacem. Per Dóminum. | En nous étant propice, Seigneur, et grâce à l’intercession de la bienheureuse Marie toujours Vierge et Mère, faites que cette oblation nous procure pour l’éternité et pour la vie présente le bonheur et la paix. | |
Præfatio de B. Maria Virg. Et te in Festivitáte. | Préface de la bienheureuse Vierge Marie Et en cette Fête. | |
Ant. ad Communionem. | Communion | |
Regina mundi digníssima, María, Virgo perpétua, intercéde pro nostra pace et salúte, quæ genuísti Christum Dóminum, Salvatórem ómnium. (T.P. Allelúia.) | O Marie, très digne Reine du monde, Vierge perpétuelle, intercédez pour notre paix et notre salut, vous qui avez mis au monde le Christ Seigneur, Sauveur de tous. (T.P. Alléluia.) | |
Postcommunio | Postcommunion | |
Adiuvet nos, quǽsumus, Dómine, immaculátæ Genetrícis tuæ sempérque Vírginis Maríæ intercéssio veneránda : ut, quos perpétuis cumulávit benefíciis, a cunctis perículis absolútos, sua fáciat pietáte concórdes : Qui vivis. | Nous vous en prions, Seigneur, que l’intercession vénérable de Marie, votre Mère Immaculée et toujours Vierge, nous vienne en aide : que sa piété fasse régner la concorde parmi ceux qu’elle a comblés de bienfaits perpétuels et délivrés de tous les périls. |
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PROPRIUM SANCTORUM PRO ALIQUIBUS LOCIS | PROPRE DES SAINTS POUR CERTAINS LIEUX |
¶ Infrascriptae Missae de Mysterio vel Sancto elogium in Martyrologio eo die habente, dici possunt ut festivae ubicumque, ad libitum sacerdotis, iuxta rubricas. Similiter huiusmodi Missae dici possunt etiam ut votivae, nisi aliqua expresse excipiatur. | ¶ Les Messes données ici d’un Mystère ou d’un saint qui a le jour-même une mention au Martyrologe, peuvent être dites comme festives partout, selon la volonté du prêtre et les rubriques. De la même manière, les Messes peuvent être dites comme votives sauf si c’est indiqué expressément. |
[1] Cf. Motu proprio Summorum Pontificum : Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique.
[2] Cf. la note à l’Épître.