La fête de l’Ange protecteur de la cité ou du royaume apparaît en Espagne au XVème siècle. Celle de l’Ange gardien au diocèse de Rodez par le Bx François d’Estaing en 1518. Elle a été inscrite au calendrier romain par décret de Paul V en 1608, comme fête facultative (Duplex ad libitum) au jour suivant la St Michel, et assignée au 2 octobre par Clément X.
Leçons des Matines avant 1960
AU PREMIER NOCTURNE.
Du livre de l’Exode.
Première leçon. Voilà que moi, j’enverrai mon Ange, afin qu’il te précède et te garde dans le chemin, et qu’il t’introduise dans le lieu que j’ai préparé. Respecte-le, écoute sa voix, et ne pense pas qu’il soit à mépriser car il ne te renverra point comme exempt de faute lorsque tu auras péché, et mon nom est en lui. Que si tu écoutes sa voix, et que tu fasses tout ce que je te dis, je serai un ennemi pour ton ennemi, j’affligerai ceux qui t’affligeront, et mon Ange te précédera.
R/. Il a commandé à ses Anges à ton sujet, de te garder dans toutes tes voies ; * Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. V/. Des milliers de milliers d’Anges le servaient, et dix milliers de centaines de milliers d’Anges assistaient devant lui. * Ils te porteront.
Du Prophète Zacharie.
Deuxième leçon. La parole du Seigneur fut adressée à Zacharie, le Prophète, fils de Barachie, fils d’Addo, disant : Je vis pendant la nuit, et voilà un homme monté sur un cheval roux, et il se tenait parmi les myrtes qui étaient dans un lieu profond ; et après lui des chevaux roux mouchetés de blanc. Et je dis : Qui sont ceux-ci, ô mon Seigneur ? Et l’Ange qui parlait en moi, me répondit : Moi, je t’indiquerai ce que ceci signifie. Et l’homme qui se tenait parmi les myrtes répondit : Ceux-ci sont ceux qu’a envoyés le Seigneur, afin qu’ils parcourent la terre. Et ils répondirent à l’Ange, du Seigneur, qui se tenait parmi les myrtes, et dirent : Nous avons parcouru la terre, et voilà que toute la terre est habitée, et est en repos.
R/. Et l’Ange du Seigneur reprit et dit : Seigneur des armées, * Jusqu’à quand n’aurez-vous point pitié de Jérusalem, et des villes de Juda contre lesquelles vous êtes irrité ? V/. C’est déjà la soixante et dixième année. * Jusqu’à.
Troisième leçon. Et je levai les yeux, et je vis : et voilà un homme, et dans sa main un cordeau d’arpenteur. Et je dis : Où vas-tu ? Et il me répondit : Mesurer Jérusalem, et voir quelle est sa largeur et quelle est sa longueur. Et voilà que l’Ange qui parlait en moi sortit, et un autre Ange sortait à sa rencontre. Et il lui dit : Cours, parle à ce jeune homme, en disant : Jérusalem sera habitée sans mur, à cause de la multitude des hommes et des troupeaux au milieu d’elle. Et moi je lui serai, dit le Seigneur, un mur de feu tout autour, et je serai dans la gloire au milieu d’elle.
R/. En présence des nations, ne craignez point ; dans vos cœurs, adorez et craignez le Seigneur : * Car son Ange est avec vous. V/. L’Ange s’arrêta devant l’autel du temple, ayant un encensoir d’or à la main. * Car. Gloire au Père. * Car.
AU DEUXIÈME NOCTURNE.
Sermon de saint Bernard, Abbé.
Quatrième leçon. « Il a commandé à ses Anges à ton sujet. » Bonté insigne ! Tendresse de charité vraiment admirable ! Par qui ce commandement a-t-il été fait ? A qui, et pour qui ? Et quel est-il ? Appliquons-nous, mes frères, à méditer cet ordre si important, ayons soin de ne pas l’oublier. Qui a commandé ? à qui les Anges appartiennent-ils ? à qui obéissent-ils ? de qui exécutent-ils la volonté ? « Il a commandé à ses Anges à ton sujet, de te garder dans toutes tes voies. » Et ils ne diffèrent pas, ils vous portent même entre leurs mains. C’est donc la souveraine majesté qui commande aux Anges, et à ses Anges, à ces esprits sublimes, aussi heureux que proches de Dieu, unis à lui et ses vrais familiers. Il les charge de nous. Qui sommes-nous : « Seigneur, qu’est-ce que l’homme pour que vous vous souveniez de lui, ou le fils de l’homme pour que vous en teniez compte ? » Comme si « l’homme n’était pas pourriture, et le fils de l’homme, un ver. » Mais quel commandement pensez-vous qu’il ait donné pour vous ? Celui de vous garder.
R/. Le Seigneur lui-même vit ! * Son Ange m’a gardée, et lorsque je suis sortie d’ici, et tant que j’ai demeuré là, et lorsque je suis revenue ici. V/. Et le Seigneur n’a pas permis que moi, sa servante, je fusse souillée. * Son.
Cinquième leçon. Combien cette parole doit-elle vous imprimer de respect, vous inspirer de dévotion, vous communiquer de confiance : de respect, à cause de leur présence ; de dévotion, à cause de leur bonté ; de confiance, à cause de leur protection ! Marchez avec circonspection, puisque les Anges d’après l’ordre qu’ils ont reçu, vous accompagnent dans toutes vos voies. En quelque logis, en quelque endroit retiré que vous soyez, portez respect à votre Ange. Oseriez-vous devant lui ce que vous n’oseriez pas devant moi ? ou doutez-vous de sa présence, parce que vous ne le voyez pas ? Que feriez-vous si vous l’entendiez, si vous le touchiez, si vous le sentiez ? Remarquez que ce n’est pas seulement au moyen de la vue qu’on est assuré de la présence des choses.
R/. L’Ange du Seigneur descendit avec Azarias et ses compagnons dans la fournaise, et il écarta la flamme de feu de la fournaise ; * Et le feu ne les toucha en aucune manière, et ne les incommoda pas. V/. Béni soit leur Dieu, lequel a envoyé son Ange et délivré ses serviteurs qui ont cru en lui. * Et.
Sixième leçon. Ainsi donc, mes frères, aimons-les en Dieu d’une tendre affection, ces Anges de Dieu avec qui nous devons être un jour héritiers de son royaume, et que notre Père céleste a placés auprès de nous pendant cette vie, en qualité de guides et de protecteurs. Que craindrions-nous avec de tels gardiens ? Ils ne peuvent être ni vaincus ni trompés par nos ennemis, et ils peuvent encore moins nous tromper, eux qui nous gardent dans toutes nos voies. Ils sont fidèles, ils sont prudents, ils sont puissants, que redoutons-nous ? Suivons-les seulement ; attachons-nous à eux, et demeurons ainsi sous la protection du Dieu du ciel. Toutes les fois que vous vous sentez pressés par une violente tentation et que vous êtes menacés d’une grande épreuve, invoquez celui qui est votre gardien, votre guide, votre « aide au temps du besoin, dans la tribulation. » Criez vers lui et dites : « Seigneur, sauvez-nous, nous périssons. »
R/. Dans toute leur tribulation, il n’a pas été tourmenté, * Car l’Ange de sa face les a sauvés. V/. Dans son amour et dans sa bonté, il les a lui-même rachetés ; il les a portés, il les a élevés dans tous les jours des siècles. * Car. Gloire au Père. * Car.
AU TROISIÈME NOCTURNE.
Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu.
En ce temps-là : Les disciples s’approchèrent de Jésus, disant : Qui, pensez-vous, est le plus grand dans le royaume des cieux ? Et le reste.
Homélie de saint Hilaire, Évêque.
Septième leçon. Le Seigneur nous enseigne que nous ne pouvons entrer au royaume des cieux si nous ne reprenons la nature des enfants, c’est-à-dire si nous ne détruisons en nous, par la simplicité de l’enfance, les vices qui s’attachent à nos corps et à nos âmes. Sous le nom d’enfants, il nous fait entendre tous ceux qui croient en lui par la foi à sa parole. Les enfants, en effet, obéissent à leur père, aiment leur mère, ne savent désirer le mal du prochain, ne se soucient point des richesses ; ils ne s’enflent point d’orgueil, ils ne haïssent point, ils ne mentent point, ils croient aux paroles qui leur sont dites, et ce qu’ils entendent, ils le tiennent pour véritable. Revenons donc à la simplicité des enfants, et dans cet état, portons en nous l’image de l’humilité du Seigneur.
R/. Machabée et ceux qui étaient avec lui surent que les places fortes étaient attaquées : * Ils conjurèrent le Seigneur avec des soupirs et des larmes, et toute la multitude avec eux, d’envoyer un bon Ange pour le salut d’Israël, V/. Comme ils sortaient tous ensemble de Jérusalem avec un esprit résolu, il leur apparut un cavalier marchant devant eux avec un vêtement blanc. * Ils.
Huitième leçon. « Malheur à ce monde à cause des scandales. » L’humilité de la passion est un scandale pour le monde. L’ignorance humaine, est en effet, surtout arrêtée en cela qu’elle n’a pas voulu reconnaître le Seigneur d’éternelle gloire, sous les ignominies de la croix. Et qu’y a-t-il de plus périlleux pour le monde, que de n’avoir pas reçu le Christ ? Il dit être vraiment nécessaire qu’il survienne des scandales, parce que, pour la réalisation du mystère qui allait nous rendre la vie éternelle, l’humiliation de la passion devait être complète en lui.
R/. Vous, Seigneur, qui avez envoyé votre Ange sous Ezéchias, roi de Juda, et qui avez tué cent quatre-vingt-cinq mille hommes de l’armée de Sennacherib, * Maintenant aussi, Dominateur des cieux, envoyez votre bon Ange devant nous, dans la crainte et la frayeur de la grandeur de votre bras. V/. Afin qu’ils craignent, ceux qui viennent avec le blasphème contre votre saint peuple. * Maintenant. Gloire au Père. * Maintenant.
Neuvième leçon. « Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits qui croient en moi. » Il impose, à ceux-là surtout qui vraiment ont cru au Seigneur, les liens très étroits de l’amour mutuel. Les Anges des petits enfants voient Dieu tous les jours ; « car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. » Ainsi le Fils de l’homme sauve ; les Anges voient Dieu ; les Anges des petits président aux prières des fidèles. Que les Anges président ainsi, c’est une doctrine absolument certaine. Les Anges offrent donc tous les jours à Dieu les prières des enfants que le Christ a sauvés, et il y a grand péril à mépriser celui dont les désirs et les demandes sont portés avec tant d’honneur jusqu’au trône du Dieu éternel et invisible, par le ministère des Anges qui forment sa cour.
Ant. ad Introitum. Ps. 102, 20. | Introït |
Benedícite Dóminum, omnes Angeli eius : poténtes virtúte, qui fácitis verbum eius, ad audiéndam vocem sermónum eius. | Bénissez le Seigneur, vous tous, ses Anges, qui êtes puissants et forts ; qui exécutez sa parole, pour obéir à la voix de ses ordres. |
Ps. ibid., 1. | |
Benedic, ánima mea. Dómino : et ómnia, quæ intra me sunt, nómini sancto eius. | Mon âme, bénis le Seigneur, et que tout ce qui est au dedans de moi bénisse son saint Nom. |
V/. Glória Patri. | |
Oratio. | Collecte |
Deus, qui ineffábili providéntia sanctos Angelos tuos ad nostram custódiam míttere dignáris : largíre supplícibus tuis ; et eórum semper protectióne deféndi, et ætérna societáte gaudére. Per Dóminum. | O Dieu, qui, en votre providence ineffable, daignez envoyer vos saints Anges pour nous garder, accordez à ceux qui vous en supplient, d’être sans cesse sous leur défense et leur protection, et de jouir éternellement de leur société. |
Léctio libri Exodi. | Lecture du Livre de l’Exode. |
Exodi 23, 20-23. | |
Hæc dicit Dóminus Deus : Ecce, ego mittam Angelum meum, qui præcédat te, et custódiat in via, et intróducat in locum, quem parávi. Obsérva eum, et audi vocem eius, nec contemnéndum putes : quia non dimíttet, cum peccáveris, et est nomen meum in illo. Quod si audiéris vocem eius et féceris ómnia, quæ loquor, inimícus ero inimícis tuis et affligam affligéntes te : præcedétque te Angelus meus. | Voici ce que dit le Seigneur Dieu : Voici que j’enverrai mon Ange, afin qu’il marche devant vous, qu’il vous garde pendant le chemin et qu’il vous fasse entrer dans la terre que je vous ai préparée. Respectez-le, écoutez sa voix et gardez-vous bien de le mépriser, parce qu’il ne vous pardonnera point lorsque vous pécherez, et parce que mon nom est en Lui. Si vous écoutez sa voix et si vous faites tout ce que je vous dis, je serai l’ennemi de vos ennemis et j’affligerai ceux qui vous affligent. Mon Ange marchera devant vous. |
Graduale. Ps. 90,11-1 2. | Graduel |
Angelis suis Deus mandávit de te, ut custódiant te in ómnibus viis tuis. | Dieu a commandé pour toi à ses anges de te garder dans toutes tes voies. |
V/. In mánibus portábunt te, ne umquam offéndas ad lápidem pedem tuum. | Ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre la pierre. |
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 102, 21. Benedícite Dómino, omnes virtútes eius : minístri eius, qui fácitis voluntátem eius. Allelúia. | Allelúia, allelúia. V/. Bénissez le Seigneur, vous toutes, ses armées ; vous, ses ministres, qui faites sa volonté. |
¶ In missis votivis post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur | ¶ Aux messes votives après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit : |
Tractus. Ps. 102, 20. | Trait |
Benedícite Dóminum, omnes Angeli eius : potentes virtúte, qui fácitis verbum eius. | Bénissez le Seigneur, vous tous, ses Anges, qui êtes puissants et forts ; qui exécutez sa parole. |
V/. Ibid., 21-22. Benedícite Dómino, omnes virtútes eius : minístri eius, qui fácitis voluntátem eius. | V/. Bénissez le Seigneur, vous toutes, ses armées ; vous, ses ministres, qui faites sa volonté. |
V/. Benedicite Dómino, ómnia ópera eius : in omni loco dominatiónis eius, bénedic, ánima mea, Dómino. | V/. Bénissez le Seigneur, vous toutes, ses oeuvres, dans tous les lieux de sa domination. Mon âme, bénis le Seigneur. |
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur : | Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit : |
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 137, 1-2. In conspéctu Angelórum psallam tibi : adorábo ad templum sanctum tuum, et confitébor nómini tuo. | Allelúia, allelúia. V/. Sous le regard des Anges, je vous chanterai : j’adorerai dans votre saint temple, et je louerai votre nom. |
Allelúia. V/. Matth. 28, 2. Angelus Dómini descéndit de cælo : et accédens revólvit lápidem, et sedébat super eum. Allelúia. | Allelúia. V/. Un Ange du Seigneur descendit du ciel et s’approchant il renversa la pierre et s’assit dessus. |
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum. | Lecture du Saint Evangile selon saint Mathieu. |
Matth. 18, 1-10. | |
In illo témpore : Accessérunt discípuli ad Iesum, dicéntes : Quis, putas, maior est in regno cælórum ? Et ádvocans Iesus parvulum, statuit eum in médio eórum et dixit : Amen, dico vobis, nisi convérsi fuéritis et efficiámini sicut párvuli, non intrábitis in regnum cælorum. Quicúmque ergo humiliáverit se sicut párvulus iste, hic est maior in regno cælórum. Et qui suscéperit unum párvulum talem in nómine meo, me súscipit. Qui autem scandalizáverit unum de pusíllis istis, qui in me credunt, expédit ei, ut suspendátur mola asinária in collo eius, et demergátur in profúndum maris. Væ mundo a scándalis ! Necésse est enim, ut véniant scándala : verúmtamen væ hómini illi, per quem scándalum venit ! Si autem manus tua vel pes tuus scandalízat te, abscíde eum et próice abs te : bonum tibi est ad vitam íngredi débilem vel cláudum, quam duas manus vel duos pedes habéntem mitti in ignem ætérnum. Et si óculus tuus scandalízat te, érue eum et próiice abs te : bonum tibi est cum uno óculo in vitam intráre, quam duos óculos habéntem mitti in gehénnam ignis. Vidé-te, ne contemnátis unum ex his pusíllis : dico enim vobis, quia Angeli eórum in cælis semper vident fáciem Patris mei, qui in cælis est. | En ce temps-là, les disciples vinrent un jour poser à Jésus cette question : « Selon vous, qui est le plus grand dans le royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant et le fit venir au milieu du groupe : « En vérité, je vous l’affirme si vous ne vous transformez pas pour devenir semblables aux petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Celui qui se fait petit comme cet enfant, c’est le plus grand dans le royaume des cieux. Et lorsqu’on reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi-même que l’on reçoit. Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendit à son cou une de ces meules qu’un âne tourne, et qu’on le plongeât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! Si ta main ou ton pied te scandalise, coupe-le, et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vie manchot ou boiteux, que d’avoir deux mains ou deux pieds, et d’être jeté dans le feu éternel. Et si ton oeil te scandalise, arrache-le, et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vie n’ayant qu’un oeil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne de feu. Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que leurs Anges dans le ciel voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux. » |
Ante 1960 : Credo | Avant 1960 : Credo |
Ant. ad Offertorium. Ps. 102, 20 et 21. | Offertoire |
Benedícite Dóminum, omnes Angeli eius : minístri eius, qui fácitis voluntátem eius, ad audiéndam vocem sermónum eius. | Bénissez le Seigneur, vous tous, ses Anges : vous, ses ministres, qui faites sa volonté, pour obéir à la voix de ses ordres. |
Secreta | Secrète |
Súscipe, Dómine, múnera, quæ pro sanctórum Angelórum tuórum veneratióne deférimus : et concéde propítius ; ut, perpétuis eórum præsídiis, a præséntibus perículis liberémur et ad vitam perveniámus ætérnam. Per Dóminum nostrum. | Recevez, Seigneur, les dons que nous vous présentons en l’honneur de vos saints Anges et dans votre bonté, accordez-nous, par leur perpétuelle protection, d’être délivrés des dangers de la vie présente et de parvenir à la vie éternelle. |
Ant. ad Communionem. Dan. 3, 58. | Communion |
Benedícite, omnes Angeli Dómini, Dóminum : hymnum dícite et superexaltáte eum in sǽcula. | Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur ; dites-lui des hymnes et exaltez-le dans tous les siècles. |
Postcommunio | Postcommunion |
Súmpsimus, Dómine, divína mystéria, sanctórum Angelórum tuórum festivitáte lætántes : quǽsumus ; ut eórum protectióne ab hóstium iúgiter liberémur insídiis, et contra ómnia advérsa muniámur. Per Dóminum. | Nous avons reçus, Seigneur, les divins mystères, nous réjouissant de la fête de vos saints Anges, faites, nous vous en prions, que par leur protection nous soyons constamment délivrés des embûches de l’ennemi et fortifiés contre toutes les adversités. |