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Bienheureux Antoine de Ravinel, martyr

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Antoine de Ravinel naquit à Bayon, le 6 juillet 1769, dans une famille qui compte encore en Lorraine de nombreux descendants. Après des études qui lui valurent le grade de maître es arts devant l’Université de Nancy, il entra au séminaire de cette ville et fut tonsuré le 26 mars 1785 dans l’église Saint-Pierre. Admis aux ordres mineurs en 1788, il partit pour compléter sa formation cléricale au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris, où il vit débuter la Révolution. Il y fut ordonné sous-diacre en 1791, puis diacre, le 29 mai 1792.

La persécution déclenchée contre le clergé insermenté atteignit le jeune séminariste, qui fut arrêté le 15 août 1792 et enfermé au couvent des Carmes. C’est là qu’il trouva la mort au cours des massacres du 2 septembre. Il fut béatifié le 17 novembre 1926, avec tous ses compagnons de supplice, parmi lesquels le Père Burté, religieux cordelier, natif de Rambervillers, et qui avait été plus de vingt ans au couvent de son ordre à Nancy.

die 2 septembris
le 2 septembre

B. ANTONII DE RAVINEL

Bhx ANTOINE DE RAVINEL

Martyris
Martyr
III classis (ante CR 1960 : duplex)
IIIème classe (avant 1960 : double)
Ant. ad Introitum. Ps. 4, 3-4Introït
Fílii hóminum, úsquequo gravi corde ? Ut quid dilígitis vanitátem, et quǽritis rnendácium ? Scitóte quóniam mirificávit Dóminus Sanctum suum.Vous, les hommes, pourquoi ces cœurs fermés, cet amour du néant, ce goût au mensonge ? Le Seigneur, sachez-le, a glorifié son serviteur fidèle.
Ps. ibid., 1.
Cum invocárem, exaudívit me Deus iustítiæ meæ : in tribulatióne dilatásti mihi.Quand j’ai crié vers vous, vous m’avez répondu, Dieu toujours juste ; dans l’épreuve vous m’avez soutenu.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Deus, cuius grátia beátus Antónius mundi nec blandítiis nec terróribus devíctus est : da nobis, ut te solum diligéntes, prósperis mundi, vel advérsis non vincámur.O Dieu dont la grâce aida le bienheureux Antoine à résister aux séductions et aux persécutions du monde, donnez-nous de n’aimer que vous pour n’être vaincus ni par les succès, ni par les épreuves de ce monde.
Et fit commemoratio S. Stephani Regis, Conf. :Et on fait mémoire de S. Etienne Roi, Confesseur :
Oratio.Collecte
Concéde, quǽsumus, Ecclésiæ tuæ, omnípotens Deus : ut beátum Stéphanum Confessórem tuum, quem regnántem in terris propagatórem hábuit, propugnatórem habére mereátur gloriósum in cælis. Per Dóminum.Nous vous en prions, ô Dieu tout-puissant, accordez à votre Église, qu’après avoir été propagée par le bienheureux Étienne, quand il régnait sur la terre, elle mérite de l’avoir pour défenseur, maintenant qu’il est glorieux dans le ciel.
Lectio Epístolæ beáti Iacóbi Apóstoli.Lecture de l’Épître de saint Jacques Apôtre.
Iac. 1, 2-12.
Caríssimi : Omne gáudium existimáte, cum in tentatiónes várias incidéritis : sciéntes, quod probátio fídei vestræ patiéntiam operátur. Patiéntia autem opus perféctum habet : ut sitis perfécti et intégri in nullo deficiéntes. Si quis autem vestrum índiget sapiéntia, póstulet a Deo, qui dat ómnibus affluénter, et non impróperat : et dábitur ei. Póstulet autem in fide nihil hǽsitans : qui enim hǽsitat, símilis est flúctui maris, qui a vento movétur et circumfértur. Non ergo ǽstimet homo ille, quod accípiat áliquid a Dómino. Vir duplex ánimo incónstans est in ómnibus viis suis. Glorietur autem frater húmilis in exaltatióne sua : dives autem in humilitáte sua, quóniam sicut flos fæni tránsibit : exórtus est enim sol cum ardóre et arefécit fœnum, et flos eius décidit et decor vultus eius depériit : ita et dives in itinéribus suis marcéscet. Beátus vir, qui suffert tentatiónem : quóniam, cum probatus fúerit, accípiet corónam vitæ, quam repromísit Deus diligéntibus se.Mes frères, considérez comme une joie parfaite de vous heurter à diverses épreuves, persuadés que ce qui éprouve votre foi produit la constance. Mais, que la constance s’accompagne d’une œuvre parfaite pour que vous soyez parfaits et accomplis, ne laissant rien à désirer. Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous généreusement et sans récriminer, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans la moindre hésitation. Car celui qui hésite ressemble au flot de la mer que le vent agite et soulève : que cet homme-là ne s’imagine donc pas recevoir quelque chose du Seigneur ; c’est un homme à l’âme partagée, instable dans toute sa conduite. Que le frère de condition modeste se glorifie de son élévation, et le riche, de son abaissement, car il passera comme l’herbe en fleur : le soleil s’est en effet levé, avec le vent brûlant, il a desséché l’herbe : sa fleur est tombée, sa belle apparence a disparu : ainsi le riche, dans ses entreprises, se flétrira. Heureux l’homme qui supporte l’épreuve, car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui lui donnent leur amour.
Graduale. Machab. 6, 20.Graduel
Ille patiénter sústinens, destinávit non admíttere illícita propter vitæ amórem.Il affronta courageusement la mort, ne voulant pas admettre ce qui est défendu, même pour sauver sa vie.
V/. Hebr. 11, 26. Divítias ǽstimans impropérium Christi, aspiciébat in remuneratiónem.V/. Les yeux fixés sur la récompense, il estimait comme une richesse les humiliations du Christ.
Allelúia, allelúia. V/. Apoc. 6, 2. Data est ei coróna, et exívit vincens, ut vínceret. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Une couronne lui fut donnée : il sortit pour vaincre et il fut vainqueur. Alléluia.
In missis votivis post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, diciturAux messes votives après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit :
Tractus. Ps. 111, 1.Trait
Beátus vir, qui timet Dóminum : in mandátis eius cupit nimis.Heureux l’homme qui craint le Seigneur et qui met ses délices dans ses commandements.
V/. Ibid., 7. In memória ætérna erit iustus : ab auditióne mala non timébit.V/. Le souvenir du juste sera éternel : il ne craindra pas d’entendre rien d’affligeant.
V/. Ibid., 8. Parátum cor eius speráre in Dómino, confirmátum est cor eius : non commovébitur donec despíciat inimícos suos.V/. Son coeur est disposé à espérer au Seigneur, son coeur est affermi : il ne sera point ébranlé, jusqu’à ce qu’il contemple ses ennemis avec mépris.
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur :Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit :
Allelúia, allelúia. V/. Iac. 1, 12. Beátus vir, qui suffert tentatiónem : quóniam, cum probátus fúerit, accípiet corónam vitæ.Allelúia, allelúia. V/. Heureux l’homme qui souffre patiemment l’épreuve, car lorsqu’il aura été éprouvé, il recevra la couronne de vie.
Allelúia. V/. Eccli. 1, 29. Usque in tempus sustinébit pátiens, et póstea reddítio iucunditátis.Allelúia. V/. L’homme patient attendra jusqu’au temps marqué, et ensuite la joie lui sera rendue.
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Matthǽum.Lecture du Saint Evangile selon saint Mathieu.
Matth. 16, 24-27.
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis : Si quis vult post me veníre, ábneget semetípsum, et tollat crucem suam, et sequátur me. Qui enim voluerit ánimam suam salvam fácere, perdet eam : qui autem perdíderit ánimam suam propter me, invéniet eam. Quid enim prodest hómini, si mundum univérsum lucrétur, ánimæ vero suæ detriméntum patiátur ? Aut quam dabit homo commutatiónem pro ánima sua ? Fílius enim hóminis ventúrus est in glória Patris sui cum Angelis suis : et tunc reddet unicuíque secúndum ópera eius.En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : "Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il se renonce, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive. Qui veut se sauver, se perdra ; qui se perd à cause de moi, se trouvera. Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il se nuit à lui-même ? Que donnera-t-il en échange de lui-même ? Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon ses œuvres."
Ant. ad Offertorium. Is. 25, 1, 3 et 4Offertoire
Dómine Deus, exaltábo te, et confitébor nómini tuo : super hoc laudábit te pópulus ; quia factus es fortitúdo páuperi in tribulatióne sua, spes a túrbine, umbráculum ab æstu.Seigneur, je vous exalterai et je célébrerai votre nom. Le peuple vous louera, car vous êtes un refuge pour le pauvre en détresse, un abri contre l’orage, un ombrage contre la chaleur.
SecretaSecrète
Sicut his sacrifíciis, Dómine, Unigénitum tuum testámur anímam suam posuísse pro nobis : ita, beáto António Mártyre tuo intercedénte, ab iísdem discámus parátos esse pro Unigénito tuo, et pro nostris frátribus ánimas pónere.De même, Seigneur, que par ce sacrifice nous attestons que votre Fils unique a donné sa vie pour nous, de même par l’intermédiaire du bienheureux Antoine, Martyr, apprenez - nous à être prêts à donner notre vie pour votre Fils unique et pour nos frères.
Pro S. StephanoPour St. Etienne
SecretaSecrète
Réspice, quas offérimus, hóstias, omnípotens Deus : et præsta ; ut, qui passiónis Dominicae mystéria celebrámus, imitémur quod ágimus. Per eúndem Dóminum.Regardez les hosties que nous offrons, Dieu tout-puissant : et faites que, nous qui célébrons les mystères de la Passion du Seigneur, nous imitions ce que nous accomplissons.
Ant. ad Communionem. Apoc. 2, 2 et 7.Communion
Scio labórem, et patiéntiam tuam : vincénti dabo édere de ligno vitæ, quod est in paradíso Dei mei.Je connais ton martyre et ta constance : au vainqueur je donnerai à manger le Fruit de l’Arbre de Vie, qui se trouve dans le Paradis de Dieu.
PostcommunioPostcommunion
Nutrítos carne et sánguine Christi tui, Dómine, et cum ipso concorporáles efféctos, da nos, quǽsumus, ab eius caritáte numquam separári : et, beáti Antónii exémplis ac méritis, in ómnibus superáre propter eum qui diléxit nos, Iesum Christum Fílium tuum.Nourris par le Corps et par le Sang de votre Christ et incorporés à lui, donnez-nous, Seigneur, de n’être jamais séparés de son amour, et de triompher en tout, comme le fit le bienheureux Antoine, à cause de Celui qui nous a aimés, Jésus-Christ, votre Fils notre Seigneur.
Pro S. StephanoPour St. Etienne
PostcommunioPostcommunion
Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut beáti Stephani Confessóris tui fidem cóngrua devotióne sectémur ; qui, pro eiúsdem fídei dilatatióne, de terréno regno ad cæléstis regni glóriam méruit perveníre. Per Dóminum nostrum.Nous vous en prions, Dieu tout-puissant : donnez-nous de suivre avec la piété qui convient la foi du bienheureux Etienne votre Confesseur, qui pour la propagation de la même foi, a mérité de parvenir du royaume terrestre à la gloire du royaume céleste.