Accueil - Propres diocésains

Bienheureuse Alix le Clerc, vierge

Version imprimable de cet article Version imprimable Partager


Née à Remiremont en 1576 d’une famille de bourgeois cossus, Alix Le Clerc était venue à Hymont, paroisse de Mattaincourt, pour des raisons de santé, quand peu après son arrivée saint Pierre Fourier y fut nommé curé. Celui-ci, désireux d’assurer aux petites filles une instruction et une éducation chrétienne plus soignées que celles qu’elles recevaient habituellement, projeta de fonder une congrégation dont ce serait le but.

A Noël 1597, cinq jeunes filles, parmi lesquelles Alix Le Clerc, prenaient le voile et, en 1599, la première école fut ouverte à Poussay ; malgré bien des traverses, la nouvelle « Congrégation de Notre-Dame » connut de rapides succès, elle s’étendit dans toute la Lorraine, en France et même en Allemagne. Sous la direction de Pierre Fourier, Alix Le Clerc, fut une supérieure remarquable de délicatesse, de charité et d’humilité. Venue en 1603 à Nancy pour y fonder une maison, c’est surtout dans cette ville qu’Alix Le Clerc passa les dernières années de sa vie ; elle y mourut le 9 janvier 1622. Elle a été béatifiée le 4 mai 1947 par le pape Pie XII.

Sa fête fut déplacée du 22 octobre au 9 janvier, son dies natalis, en 1962, date libérée par la suppression de l’Octave de l’Épiphanie.

die 9 Ianuarii
le 9 Janvier
ante CR 1960 : die 22 octobris
avant 1960 : le 22 octobre

BEATÆ ALEXIÆ LE CLERC

BSE ALIX LE CLERC

Virginis
Vierge
Duplex(CR 1960 : III classis)
Double (1960 : IIIème classe)
Ant. ad Introitum. Dan. 12, 3Introït
Qui docti fúerint fulgébunt sicut splendor firmaménti, et qui justítiam erúdiunt multos sicut stellæ in perpétuas æternitátes.Les sages brilleront comme la splendeur du firmament ; ceux qui ont enseigné la vérité, brilleront comme les étoiles pour l’éternité
Ps. 33, 11.
Veníte, fílii, audíte me : timórem Dómini docébo vos.Venez, mes enfants, écoutez-moi, je vous apprendrai à aimer le Seigneur.
V/.Glória Patri.
Oratio.Collecte
Deus, qui beátam fámulam tuam Aléxiam elegísti ut, sub matérno Dóminæ nostræ patrocínio, novam vírginum famíliam ad perficiéndum quam máximum bonum congregáret : ignem tui amóris accénde in córdibus nostris ; ut, eódem zelo moti et dúplici eárum protectióne suffúlti, te perfécte dilígere et ánimas tibi addúcere mereámur.Seigneur Dieu, vous avez choisi votre servante la bienheureuse Alix, pour rassembler sous le patronage maternel de Notre-Dame une nouvelle famille religieuse dans le but de faire le plus de bien possible. Allumez en nos coeurs le feu de la charité, afin que, poussés par un zèle identique et avec l’appui de leur double protection, nous puissions vous aimer parfaitement et vous gagner des âmes.
Lectio libri Sapientiæ.Lecture du Livre de la Sagesse.
7, 7-14.
Optávi et datus est mihi sensus ; et invocávi, et venit in me spíritus sapiéntiæ ; et præpósui illam regnis et sédibus, et divítias nihil esse duxi in comparatióne illíus. Nec comparávi illi lápidem pretiósum : quóniam omne aurum in comparatióne illíus aréna est exígua, et tamquam lutum æstímábitur argentum in conspectu illíus.
Super salútem et spéciem diléxi illam ; et propósui pro luce habére illam, quóniam inexstinguíbile est lumen illíus. Venérunt autem mihi ómnia bona páriter cum illa, et innumerábilis honéstas per manus illíus ; et lætátus sum in ómnibus, quóniam antecedébat me ista sapiéntia ; et ignorábam quóniam horum ómnium mater est.
Quam sine fictióne dídici, et sine invídia commúnico, et honestátem illíus non abscóndo. Infínitus enim thesáurus est homínibus ; quo qui usi sunt partícipes facti sunt amicítiæ Dei, propter disciplínæ dona commendáti.
J’ai demandé l’intelligence et elle me fut donnée. J’ai prié, et l’Esprit de Sagesse est venu en moi. Je l’ai préférée à la puissance et aux dignités. J’ai estimé qu’auprès d’elle les richesses n’étaient rien et que les pierres précieuses étaient sans valeur ; oui, tout l’or du monde n’était qu’un peu de sable, et l’argent ne valait pas plus que la boue.
Je l’ai aimée plus que la santé et la beauté. J’ai choisi sa lumière pour me guider, car sa flamme ne s’éteint jamais. Avec elle me sont venus tous les biens ; de ses mains, j’ai reçu d’innombrables richesses ; et, avec tous ces biens, la joie qu’elle apporte, car la Sagesse marchait devant moi, et j’ignorais qu’elle en était la mère.
Je l’ai apprise avec désintéressement, je ne la garde pas jalousement pour moi, et je ne cache pas aux autres ses trésors. Car elle est pour les hommes une richesse inépuisable. Ceux qui viennent y puiser acquièrent ces dons de la science qui leur ouvrent l’amitié de Dieu.
Graduale.Graduel
Regnum mundi et omnem ornátum sáculi contémpsi propter amórem Dómini mei Jesu Christi.J’ai méprisé les vanités du monde et tous ses attraits, à cause de l’amour de mon Seigneur Jésus-Christ.
V/. Quem vidi, quem amávi, in quem crédidi, quem diléxi.V/. Je l’ai vu, je l’ai aimé, j’ai cru en lui et je l’ai choisi.
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 44, 15-16. Adducéntur Regi vírgines post eam : próximæ ejus afferéntur tibi in lætítia et exsultatióne. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Un cortège de vierges la conduit au Roi, et ses compagnes partageront sa joie. Alléluia !
Post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, diciturAprès la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit :
Tractus. Ps. 44, 11-12Trait
Audi, fília, et vide, et inclína aurem tuam : quia concupívit Rex spéciem tuam.Écoutez, ma fille, voyez et inclinez votre oreille : car le Roi s’est épris de votre beauté.
V/. Ibid., 13 et 10. Vultum tuum deprecabúntur omnes dívites plebis : fíliæ regum in honóre tuo.V/. Tous les riches du peuple imploreront votre visage : des filles de rois pour vous honorer.
V/. Ibid., 15. Adducéntur regi vírgines post eam : próximæ eius afferéntur tibi.V/. Des vierges seront amenées au roi après elle : ses plus proches vous seront présentées.
V/. Ibid., 16. Afferéntur in lætítia et exsultatióne : adducéntur in templum Regis.V/. Eles seront présentées au milieu de l’allégresse et de l’exsultation : elles seront conduites au temple du Roi.
In missis votivis tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur :Aux messes votives pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit :
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 44, 15-16 Adducéntur regi vírgines post eam : próximæ eius afferéntur tibi in lætítia et exsultatióne. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Des vierges seront amenées au roi après elle : ses plus proches vous seront présentées au milieu de l’allégresse et de l’exsultation. Alléluia.
V/. Ibid., 5 Spécie tua et pulchritúdine tua inténde, próspere procéde, et regna. Allelúia.V/. Dans votre dignité et votre beauté, tendez votre arc, marchez avec succès et régnez. Alléluia.
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum.Lecture du Saint Evangile selon saint Mathieu.
18, 1-5.
In illo témpore : Accessérunt discípuli ad Jesum dicéntes : Quis, putas, major est in regno cælórum ?
Et ádvocans Jesus párvulum, státuit eum in médio eórum, et dixit : Amen dico vobis, nisi convérsi fuéritis, et efficiámini sicut párvuli, non intrábitis in regnum cælórum. Quicúmque ergo humiliáverit se sicut párvulus iste, hic est major in regno cælórum. Et qui suscéperit unum párvulum talem in nómine meo, me súscipit.
En ce temps-là, les disciples vinrent un jour poser à Jésus cette question : « Selon toi, qui est le plus grand dans le royaume des cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant et le fit venir au milieu du groupe : « En vérité, je vous l’affirme si vous ne vous transformez pas pour devenir semblables aux petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Celui qui se fait petit comme cet enfant, c’est le plus grand dans le royaume des cieux. Et lorsqu’on reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi-même que l’on reçoit. »
Ant. ad Offertorium. Ps. 49, 5Offertoire
Congregáte illi sanctos ejus, qui órdinant testaméntum ejus super sacrifícia.Rassemblez-lui ses fidèles, qui ont scellé par des sacrifices leur alliance avec lui.
Secreta.Secrète
Dómine Jesu, caritátis Víctima, accepta, quǽsumus, tibi sint hæc nostra múnera précibus beátæ Aléxiæ Vírginis : quæ tibi se devóvit hóstiam viventem, sanctam, Deo placentem.Seigneur Jésus, victime par amour, acceptez nos offrandes grâce à la prière de la bienheureuse Alix, qui s’est consacrée à vous comme une victime vivante, sainte et agréable à Dieu.
Ant. ad Communionem. Jo. 17, 21Communion
Sint unum, sicut tu, Pater, in me et ego in te, et ipsi in nobis unum sint.Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, et tous ainsi, ils seront un en nous.
Postcommunio.Postcommunion
Hujus virtúte mystérii sancte pérfice, quǽsumus, Dómine Jesu, ut in te maneámus et tu in nobis, et ipse sis dilectiónis vínculum fonsque devotiónis semper vivus.Seigneur Jésus, sanctifiez-nous, grâce à la force de ce sacrement, afin que nous demeurions en vous et vous en nous. Soyez vous-même le lien de notre charité et la source toujours jaillissante de notre amour.