Diocèse de Nancy et Toul avant 1955, de St-Dié avant 1957.
Dans le Diocèse de Nancy et de Toul |
Dans le Diocèse de St Dié |
Saint Jacob (756-767), 24ème évêque de Toul.
On ne saurait révoquer en doute la naissance de Jacob, dans le diocèse de Toul même, et au village de Bertigny (Haute-Marne), où ses parents avaient les propriétés dont il hérita. Ce qui est plus difficile à constater, c’est, s’il fut d’abord religieux au monastère de Gémonde, sur la Sarre, ensuite évêque de Toul, ou bien s’il se retira seulement dans cette abbaye après son abdication de l’épiscopat.
Quoi qu’il en soit, élevé sur le siège épiscopal qu’il devait rendre encore plus respectable et plus saint, Jacob assista, comme évêque, au concile de Compiègne, l’an 757. Il en souscrivit les actes de cette façon : Jacobus, peccator subscripsi. Dans ce concile, auquel prirent part l’évêque Georges et le sacellaire Jean, tous deux légats du Pape, on dressa dix-huit canons, lesquels se rapportent exclusivement au mariage, à l’exception du neuvième qui, d’après la décision du pape Sergius, déclare valide le baptême conféré par un homme qui n’est ni prêtre ni chrétien.
Le roi Pépin s’y trouva. Il y reçut en audience solennelle les ambassadeurs de l’empereur Constantin qui, entre autres présents, lui offrirent des orgues, ce que tous les historiens ont remarqué, parce qu’elles furent les premières qui parurent en France.
Saint Jacob fut appelé, en 761, à la dédicace de l’église de Gorze ; son nom se trouve inscrit, dans le cartulaire de cette abbaye, avec ceux des autres évêques présents à la cérémonie.
Jacob, pressé par l’amour de la retraite, quitta son évêché et se retira au monastère de Gémonde, comme nous l’avons indiqué. Il en sortit l’an 765, pour se rendre au concile d’Attigny (Ardennes) que Pépin y avait convoqué. Son nom se trouve parmi ceux des prélats qui y assistèrent et l’on comprend que l’évêque ait pu l’écrire comme il a fait : Jacob, episcopus de monasterio Gamundias. Il pouvait à son nom ajouter un titre qu’il n’avait pas perdu, et il devait indiquer le lieu de sa résidence actuelle, pour marquer son abdication du siège de Toul, dans lequel il avait alors un successeur.
Plus tard il fit le voyage de Rome. A son retour, il passa par Dijon pour y vénérer les reliques de saint Bénigne, dans l’église du monastère de ce nom. Les religieux le reçurent dans leur abbaye ; mais il y fut attaqué d’une maladie violente qui, en peu de jours, le conduisit au trépas, l’an 767 ou 768. En conformité du désir qu’il avait auparavant manifesté, il fut inhumé, auprès du tombeau du saint martyr qu’il était venu visiter.
Dans le Diocèse de Nancy et de Toul | |
Ant. ad Introitum. Thren. 3, 24, 26 | Introït |
Pars mea Dóminus, dixit ánima mea ; proptérea exspectábo eum : bonum est præstolári cum siléntio salutáre Dei. | Le Seigneur est mon partage, a dit mon âme ; c’est pour cela que je l’attendrai : il est bon d’attendre en silence le salut de Dieu. |
Ps. 41, 2. | |
Quemádmodum desíderat cervus ad fontes aquárum : ita desíderat ánima mea ad te, Deus. | Comme le cerf soupire après les sources des eaux, ainsi mon âme soupire vers vous, mon Dieu. |
V/. Glória Patri. | |
Oratio. | Collecte |
Deus, qui sanctam nobis huius diéi solemnitátem in honóre beáti Iacob, Confessóris tui atque Pontíficis, celebráre tribuísti : adésto propítius Ecclésiæ tuæ précibus ; ut cuius gloriátur exémplo, suffrágio muniátur. Per Dóminum. | O Dieu, qui nous accordez de célébrer la sainte solennité de ce jour en l’honneur du bienheureux Jacob, votre Confesseur et Pontife, soyez favorable aux prières de votre Église : que celui dont elle se glorifie de l’exemple la fortifie de son suffrage. |
Et fit commemoratio Vigiliæ Nativitatis S. Ioannis Baptistæ, ut in Missali. | Et on fait mémoire de la Vigile de la Nativité de St Jean-Baptiste, comme au Missel. |
Léctio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad Timótheum. | Lecture de l’Epître de saint Paul Apôtre à Timothée. |
1 Tim. 6, 6-12. | |
Caríssime : Est quæstus magnus píetas cum sufficiéntia. Nihil enim intúlimus in hunc mundum : haud dúbium, quod nec auférre quid póssumus. Habéntes autem aliménta, et quibus tegámur, his conténti simus. Nam qui volunt dívites fíeri, incídunt in tentatiónem et in láqueum diáboli, et desidéria multa inutília et nocíva : quæ mergunt hómines in intéritum et perditiónem. Radix enim ómnium malórum est cupíditas : quam quidam appeténtes, erravérunt a fide, et inseruérunt se dolóribus multis. Tu autem, o homo Dei, hæc fuge : sectáre vero iustítiam, pietátem, fidem, caritátem, patiéntiam, mansuetúdinem. Certa bonum certámen fídei, apprehénde vitam ætérnam. | Très cher : C’est bien une grande affaire profitable que la piété unie au désintéressement, car nous n’avons rien apporté en ce monde, comme nous n’en pouvons rien emporter. Si nous avons nourriture et vêtement, nous nous en contenterons. Pour ceux qui veulent devenir riches, ils tombent dans la tentation, le piège et une foule de convoitises insensées et funestes, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent, et certains, dans cette convoitise, se sont égarés loin de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de tourments. Pour toi, homme de Dieu, fuis cela ; recherche au contraire la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, assure-toi la vie éternelle en vue de laquelle tu as été appelé et as fait la belle confession (de foi) devant un grand nombre de témoins. |
Graduale. Tob. 1, 12-13. | Graduel |
Iste custodívit ánimam suam, et memor fuit Dómini in toto corde suo. | Il garda son âme, et il se souvint de Dieu de tout son cœur. |
V/. Hebr. 11, 9-10. In cásulis habitándo, exspedábat fundaménta habéntem civitátem, cuius ártifex et cónditor Deus. | V/. Habitant sous des tentes, il attendait la cité aux solides fondements, dont Dieu est le fondateur et l’architecte. |
Allelúia, allelúia. V/. Philipp. 3, 8. Própter Christum ómnia detriméntum feci, ut Christum lucrifáciam. Allelúia. | Allelúia, allelúia. V/. A cause du Christ, j’ai renoncé à toutes choses, afin de gagner le Christ. Alléluia. |
¶ In missis votivis post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur | ¶ Aux messes votives après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit |
Tractus. Ps. 111, 1-3. | Trait |
Beátus vir, qui timet Dóminum : in mandátis eius cupit nimis. | Heureux l’homme qui craint le Seigneur et qui met ses délices dans ses commandements. |
V/. Potens in terra erit semen eius : generátio rectórum benedicétur | V/. Sa race sera puissante sur la terre ; la postérité des justes sera bénie. |
V/. Glória et divítiæ in domo eius : et iustítia eius manet in sǽculum sǽculi. | V/. La gloire et les richesses sont dans sa maison, et sa justice demeure dans tous les siècles. |
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur : | Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit : |
Allelúia, allelúia. V/. Philipp. 3, 8. Própter Christum ómnia detriméntum feci, ut Christum lucrifáciam. | Allelúia, allelúia. V/. A cause du Christ, j’ai renoncé à toutes choses, afin de gagner le Christ. |
Allelúia. V/. Act. 1, 38. Hic est qui fuit in Ecclesia cum pátribus nostris, qui accepit verba vitæ dare nobis. Allelúia. | Allelúia. V/. C’est lui qui fut dans l’Église avec nos ancêtres et qui reçut les paroles de vie à nous transmettre. Alléluia ! |
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Matthǽum. | Lecture du Saint Evangile selon saint Mathieu. |
Matth. 16, 24-27. | |
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis : Si quis vult post me veníre, ábneget semetípsum, et tollat crucem suam, et sequátur me. Qui enim voluerit ánimam suam salvam fácere, perdet eam : qui autem perdíderit ánimam suam propter me, invéniet eam. Quid enim prodest hómini, si mundum univérsum lucrétur, ánimæ vero suæ detriméntum patiátur ? Aut quam dabit homo commutatiónem pro ánima sua ? Fílius enim hóminis ventúrus est in glória Patris sui cum Angelis suis : et tunc reddet unicuíque secúndum ópera eius. | En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, et qu’il porte sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie, la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi, la trouvera. Que sert à l’homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Ou qu’est-ce que l’homme donnera en échange de son âme ? Car le Fils de l’homme viendra dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon ses œuvres. |
Ant. ad Offertorium. Exod.. 5, 3. | Offertoire |
Deus vocávit nos, ut eámus in solitúdinem, et sacrificémus Dómino Deo nostro. | Dieu nous a ordonné d’aller dans le désert, pour sacrifier au Seigneur notre Dieu. |
Secreta | Secrète |
Sacrifícium tibi laudis offérimus, Dómíne, pro gloriósis méritis beáti Iacob, Confessóris tui atque Pontíficis : ut propitiatiónem tuam, quam nostris opéribus non merémur ; pii suffragatóris intercessiónibus consequámur. Per Dóminum. | Nous vous offrons, Seigneur, le sacrifice de louange en l’honneur des glorieux mérites du bienheureux Jacob, votre Confesseur et Pontife : que votre faveur, que nous ne méritons pas de nos œuvres, nous soit donnée par les intercessions de ce pieux protecteur. |
Com. Vigiliæ. | Mémoire de la Vigile. |
Ant. ad Communionem. Deut. 8, 15-16. | Communion |
Dóminus Deus tuus ductor tuus fuit in solitúdine : edúxit rivos de petra, et cibávit te magna in solitúdine. | Le Seigneur Dieu a été votre conducteur dans le désert : il a fait sortir des ruisseaux de la pierre, et vous a nourri dans cette solitude de la manne. |
Postcommunio | Postcommunion |
Tua sancta suméntes, quǽsumus, Dómine Deus noster : ut beáti Iacob, Confessóris tui atque Pontíficis, nos fóveant continuáta præsídia ; quátenus ab ómnibus advérsis protegámur. Per Dóminum. | Seigneur, notre Dieu, nous vous en prions, après avoir reçu vos saints mystères : que les secours continuels du bienheureux Jacob, votre Confesseur et Pontife, nous soutiennent ; afin que nous soyons protégés de toutes les adversités. |
Com. Vigiliæ. | Mémoire de la Vigile. |
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