Textes de la Messe |
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum |
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique |
Pour une Vierge | |
Ant. ad Introitum. Ps. 44, 8. | Introït |
Dilexísti iustítiam, et odísti iniquitátem : proptérea unxit te Deus, Deus tuus, óleo lætítiae præ consórtibus tuis. (T.P. Allelúia, allelúia.) | Vous avez aimé la justice et haï l’iniquité : c’est pourquoi, Dieu, votre Dieu, vous a oint d’une huile d’allégresse d’une manière plus excellente que toutes vos compagnes. (T.P. Alléluia, alléluia.) |
Ps. Ibid., 2. | |
Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi. | De mon cœur a jailli une excellente parole : c’est que j’adresse mes œuvres à un roi. |
V/.Glória Patri. | |
Oratio. | Collecte |
Exáudi nos, Deus, salutáris noster : ut, sicut de beátæ N. Vírginis tuæ festivitáte gaudémus ; ita piæ devotiónis erudiámur afféctu. Per Dóminum nostrum. | Exaucez-nous, Dieu notre Sauveur : comme nous nous réjouissons de la fête de la bienheureuse N., votre Vierge ; qu’elle nous enseigne aussi la ferveur d’une pieuse dévotion. |
Léctio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad Corínthios. | Lecture de l’Épître de saint Paul Apôtre aux Corinthiens. |
2. Cor. 10, 17-18 ; 11, 1-2. | ©AEL 1964 [1] |
Fratres : Qui gloriátur, in Dómino gloriétur. Non enim, qui seípsum comméndat, ille probátus est ; sed quem Deus comméndat. Utinam sustinerétis módicum quid insipiéntiæ meæ, sed et supportáte me : ǽmulor enim vos Dei æmulatióne. Despóndi enim vos uni viro vírginem castam exhibére Christo. | Frères, « Celui qui se glorifie, qu’il se glorifie dans le Seigneur » [2]. Ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui a de la valeur, c’est celui que le Seigneur recommande. Si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Eh bien oui, supportez-moi ! J’ai pour vous en effet une jalousie divine. Car je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure. |
Graduale. Ps. 44, 5. | Graduel |
Spécie tua et pulchritúdine tua inténde, próspere procéde et regna. | Avec votre gloire et votre majesté, avancez, marchez victorieusement et régnez. |
V/. Propter veritátem et mansuetúdinem et iustítiam : et dedúcet te mirabíliter déxtera tua. | V/. Pour la vérité, la douceur et la justice : et votre droite vous conduira merveilleusement. |
Allelúia, allelúia. V/. Ibid., 15 et 16. Adducéntur Regi Vírgines post eam : próximæ eius afferéntur tibi in lætítia. Allelúia. | Allelúia, allelúia. V/. Des vierges seront amenées au roi après vous : vos compagnes seront présentées au milieu de la joie et de l’allégresse. Alléluia. |
Post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur | Après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit : |
Tractus. Ps. 44, 11 et 12. | Trait |
Audi, fília, et vide, et inclína aurem tuam : quia concupívit Rex spéciem tuam. | Écoutez, ma fille, et prêtez l’oreille : car le roi s’est épris de votre beauté. |
V/. Ibid. 13 et 10. Vultum tuum deprecabúntur omnes dívites plebis : fíliæ regum in honóre tuo. | V/. Tous les riches d’entre le peuple prieront devant votre visage : les filles des rois dans votre gloire. |
V/. Ibid., 15 et 16. Adducéntur Regi Vírgines post eam : próximæ eius afferéntur tibi. | V/. Des vierges seront amenées au roi après vous : vos compagnes seront présentées au roi. |
V/. Afferéntur in lætítia et exsultatióne : adducántur in templum Regis. | V/. Elles seront présentées dans la joie et l’allégresse : elles seront conduites au temple du roi. |
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur : | Au Temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit : |
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 44, 15 et 16. Adducéntur Regi Vírgines post eam : próximæ eius afferéntur tibi in lætítia. | Allelúia, allelúia. V/. Des vierges seront amenées au roi après vous : vos compagnes seront présentées dans la joie et l’allégresse. |
Allelúia. V/. Ibid., 5. Spécie tua et pulchritúdine tua inténde, próspere procéde et regna. Allelúia. | Allelúia. V/. Avec votre gloire et votre majesté, avancez, marchez victorieusement et régnez. Alléluia. |
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum. | Suite du Saint Évangile selon saint Mathieu. |
Matth. 25, 1-13. | ©AEL 1964 [3] |
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis parábolam hanc : Simile erit regnum cælórum decem virgínibus : quæ, accipiéntes lámpades suas, exiérunt óbviam sponso et sponsæ. Quinque autem ex eis erant fátuæ, et quinque prudéntes : sed quinque fátuæ, accéptis lampádibus, non sumpsérunt óleum secum : prudéntes vero accepérunt óleum in vasis suis cum lampádibus. Moram autem faciénte sponso, dormitavérunt omnes et dormiérunt. Média autem nocte clamor factus est : Ecce, sponsus venit, exíte óbviam ei. Tunc surrexérunt omnes vírgines illæ, et ornavérunt lámpades suas. Fátuæ autem sapiéntibus dixérunt : Date nobis de óleo vestro : quia lámpades nostræ exstinguúntur. Respondérunt prudéntes, dicéntes : Ne forte non suffíciat nobis et vobis, ite pótius ad vendéntes, et émite vobis. Dum autem irent émere, venit sponsus : et quæ parátæ erant, intravérunt cum eo ad núptias, et clausa est iánua. Novíssime vero véniunt et réliquæ vírgines, dicéntes : Dómine, Dómine, áperi nobis. At ille respóndens, ait : Amen, dico vobis, néscio vos. Vigiláte ítaque, quia nescítis diem neque horam. | En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Le royaume des cieux sera comparable à dix vierges qui prirent leurs lampes et sortirent à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient étourdies et cinq étaient prudentes. Les étourdies, en prenant leurs lampes, n’emportèrent pas d’huile ; tandis que les prudentes prirent de l’huile dans des récipients avec leurs lampes. Comme l’époux tardait à venir, elles s’assoupirent toutes, et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : « Voici l’époux qui vient ! Allez à sa rencontre ! » Alors toutes ces vierges s’éveillèrent et apprêtèrent leurs lampes. Les étourdies s’adressèrent aux prudentes : « Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent ». Mais les prudentes répondirent : « Il n’y en aura jamais assez pour nous et pour vous. Allez plutôt chez les marchands, et achetez-en pour vous ». Or, pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et on ferma la porte. Plus tard, les autres vierges arrivèrent aussi et dirent : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! » Mais il répondit : « En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas ». Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure ». |
Ant. ad Offertorium. Ps. 44, 10. | Offertoire |
Fíliæ regum in honóre tuo, ástitit regína a dextris tuis in vestítu deauráto, circúmdata varietate. (T.P. Allelúia.) | Les filles des rois sont dans votre gloire, la reine se tient à votre droite en vêtements tissés d’or, couverte de broderies. (T.P. Alléluia.) |
Secreta. | Secrète |
Accépta tibi sit, Dómine, sacrátæ plebis oblátio pro tuórum honóre Sanctórum : quorum se méritis de tribulatióne percepísse cognóscit auxílium. Per Dóminum nostrum. | Que soit agréée de vous, Seigneur, l’offrande faite par votre peuple saint en l’honneur de vos Saintes par les mérites desquelles il reconnaît avoir reçu du secours dans la tribulation. |
Ant. ad Communionem. Matth. 25, 4 et 6. | Communion |
Quinque prudéntes vírgines accepérunt óleum in vasis suis cum lampádibus : média autem nocte clamor factus est : Ecce, sponsus venit : exite óbviam Christo Dómino. (T.P. Allelúia.) | Cinq vierges sages prirent de l’huile dans leurs vases avec leurs lampes : et au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : Voici l’époux qui vient : allez au-devant du Christ Seigneur. (T.P. Alléluia.) |
Postcommunio. | Postcommunion |
Satiásti, Dómine, famíliam tuam munéribus sacris : eius, quǽsumus, semper interventióne nos réfove, cuius sollémnia celebrámus. Per Dóminum. | Seigneur, Vous avez rassasié votre famille des dons sacrés : fortifiez-nous toujours, nous vous en prions, par l’intervention de celle dont nous célébrons la fête. |
Ce commentaire est issu de diverses fêtes de Saintes.
L’antienne pour l’introït est tirée du psaume de virginitate, 44. « Tu as aimé la justice et haï l’iniquité ; c’est pourquoi le Seigneur, ton Dieu, te consacra entre tous tes compagnons avec le baume de la joie ». Ce baume mystérieux est la gloire spéciale qu’obtiennent dans le ciel les saints qui, à la pureté du cœur, ont joint en outre l’intégrité de la chair.
Dans la collecte, même au milieu de la sainte joie pour le natale de la sainte, nous n’oublions pas que le but des fêtes liturgiques est de favoriser notre avancement spirituel.
Prière. « Exaucez-nous, ô Dieu de notre salut, et comme nous célébrons avec allégresse la fête de votre bienheureuse vierge …, faites aussi que ce pieux sentiment de dévotion serve à nous faire avancer dans la vertu. Par notre Seigneur, etc. »
La première lecture est empruntée à la lettre de saint Paul aux Corinthiens (10, 11-12 ; 11, 1-2). Contre les judaïsants, qui cherchaient à discréditer l’Apôtre près de l’Église de Corinthe, Paul proteste qu’il ne veut pas chercher sa propre gloire, attendant que le Seigneur l’accrédite près des fidèles. S’il s’oppose aux menées de ses adversaires, c’est parce qu’il est jaloux de l’Église de Corinthe, à qui il interdit de suivre d’autres docteurs, afin que le Christ ait une épouse vierge et immaculée.
Le répons et le verset sont tirés du même psaume que l’introït (44). On y décrit les mérites et la beauté de la mystique épouse de l’Agneau. « Avancez-vous dans la splendeur et la beauté et régnez ; chevauchez pour la vérité et la justice, et votre droite vous fera voir des choses merveilleuses ». Voilà la vierge forte qui, ceinte des armes du Saint-Esprit, la foi, la charité et la force, se prépare à lutter contre Satan pour rester fidèle à son divin Époux Jésus. Elle est comparée ici à une guerrière parfaitement armée, qui combat la sainte bataille de la vérité et de la justice. Vérité et justice signifient ici la fidélité à Dieu dans l’accomplissement du vœu de chasteté, raison pour laquelle la vierge, aidée de la grâce divine, est supérieure au monde séducteur, au démon perfide, et même à la faiblesse de son sexe !. Voilà la splendide victoire que le Christ remporte au moyen de la Vierge, son épouse.
Le verset alléluiatique est tiré du même psaume 44 : « Après elles sont introduites chez le Roi d’autres vierges ses compagnes ; elles se présentent dans les délices et dans la joie ». Les vierges dont parle ici le prophète, c’est l’Église, c’est Marie, dont le parfum virginal attire de nombreuses âmes, qui prennent pour époux l’Agneau immaculé et le suivent sur l’âpre colline du Golgotha.
Après la Septuagésime, le psaume-trait (tiré du 44e) est comme un mystique chant nuptial : « Écoutez, ma fille, et voyez ; prêtez l’oreille, parce que le Roi a été ravi par votre beauté. Tous les riches parmi le peuple viendront solliciter votre grâce. Entre les bien-aimées il y a des filles de rois. Les vierges, ses amies, sont conduites après elle au Roi. On les présente dans les délices et la joie, elles sont introduites dans le temple royal ». En cet épithalame, Dieu demande avant tout à l’âme de renoncer à sa parenté charnelle, et d’oublier tout ce qui, d’une façon quelconque, la met encore en contact avec sa nature corrompue. Cette âme, entièrement dépouillée et vide d’elle-même, est dès lors couverte par Dieu des vêtements et des colliers de la grâce, afin que, purifiée et parée, elle soit finalement admise aux noces éternelles de l’immortel Époux.
La lecture évangélique est prise de saint Matthieu (25, 1-13) et fut commentée par saint Grégoire le Grand au peuple pour la fête de sainte Agnès. L’Époux, c’est le Christ, et l’Église est l’épouse. Le moment des noces désigne la fin de ce temps d’épreuve et l’inauguration du royaume de Dieu. Les vierges qui vont à la rencontre des époux, ce sont les âmes des fidèles, qui sont désignées sous le noble titre de vierges, en tant qu’elles s’abstiennent de tout ce qui peut souiller la sainteté de leur baptême. Les lampes pourvues d’huile, ce sont les consciences chargées du mérite de nombreuses bonnes œuvres, alors que les lampes sans huile désignent ceux qui, du chrétien, n’ont que le nom et les apparences extérieures. La porte du banquet céleste est fermée devant ceux-ci, parce que dans l’éternité ce qui compte uniquement, ce sont les bonnes œuvres, lesquelles, sur le tronc de la foi, greffent les multiples rameaux de la charité.
Peu importe la virginité et la lampe ornée de fleurs s’il y manque l’huile des bonnes œuvres et spécialement de la sainte dilection. Il ne faut pas attendre pour préparer les lampes, afin de pouvoir se rendre au-devant de l’Époux.
L’heure de la mort est incertaine, mais ce qui est certain, c’est qu’elle viendra à l’improviste et qu’il faut en conséquence se tenir sur ses gardes. L’Évangile de ce jour nous l’enseigne.
Le verset d’offertoire est emprunté au psaume 44, et il est en partie identique au trait : « Parmi ses bien-aimées sont des filles de rois. La reine siège à ta droite parée de l’or d’Ophir ». Cet or pur, qui orne les vêtements de la reine mystique, symbolise l’intention droite, grâce à laquelle les actions les plus indifférentes et les plus humbles de la vie quotidienne deviennent dignes de la vie éternelle quand elles sont dirigées à la plus grande gloire de Dieu.
Dans la collecte avant l’anaphore, nous prions la divine clémence d’agréer l’oblation de son peuple en l’honneur des saints, desquels on confesse avoir obtenu aide et protection.
L’antienne pour la communion est tirée de la lecture évangélique. Aux premiers siècles de l’Église, quand la foi populaire attendait encore comme imminente la parousie du divin Juge, quel effet profond devaient faire au cœur de la nuit, dans le cimetière, près du tombeau de la sainte, les paroles de l’Évangile sur lesquelles insiste tant la liturgie de ce jour : Voici que le Seigneur vient ! C’est là le désir suprême de tous les justes, et le vœu final de la sainte Bible, qui se clôt précisément par les paroles du voyant de Patmos : Amen, veni, Domine lesu [4].
Dans la collecte d’action de grâces, maintenant que l’Eucharistie nous a purifiés et nous a rendus dignes du regard clément de Dieu, nous le supplions, par les mérites de la sainte dont nous fêtons le natale, de nous faire toujours expérimenter les effets de sa puissante intercession. Elle a tout donné pour le Seigneur, elle peut donc aussi tout sur son cœur.
La troisième messe du Commun des Vierges est bien, parmi les messes du commun, celle qui présente la plus parfaite unité : une vraie messe nuptiale.
L’Église est l’Épouse sans tache du Seigneur, et elle se manifeste dans la vierge que nous fêtons aujourd’hui et qui est mystérieusement présente parmi nous en ce moment. Mais celle-ci est aussi notre modèle, et non seulement nous sommes mystérieusement unis à elle aujourd’hui, mais nous partagerons un jour réellement son sort. Pour terminer l’allégorie, nous sommes aujourd’hui, dans la personne de la vierge, l’épouse du Christ, l’Église. Cette allégorie se développe à travers toutes les parties de la messe.
L’Évangile la précise et nous offre en même temps le mystère en action : la sainte et nous, nous sommes les épouses-vierges qui, dans la nuit de cette vie, allons, avec la petite lampe lumineuse de l’amour du Christ, au-devant de l’Époux arrivant pour les noces. Cela sera une réalité au second avènement du Seigneur (et à notre mort) ; pour le moment, à la messe, c’est une anticipation de la réalité. Maintenant nous comprenons la signification profonde de la messe d’aujourd’hui.
A l’Introït, nous chantons le cantique nuptial ; l’arrivée à l’église est aujourd’hui un cortège nuptial : la sainte en tête, nous à sa suite ; représentons-nous l’arrivée solennelle à l’autel de l’évêque revêtu des ornements pontificaux ; pendant ce temps, nous chantons le psaume 44 en entier, le cantique nuptial : le Christ, l’Époux royal — l’Église, la vierge, — moi, l’épouse du Roi. Considérons-nous maintenant comme des épouses du Christ. A l’Épître, on nous adresse de nouveau la parole comme aux épouses du Christ ; l’Époux a pour son épouse un amour jaloux ; il ne veut partager avec personne la possession de l’épouse ; c’est en vierge intacte qu’elle doit se présente au Christ, son époux.
Le thème nuptial se poursuit dans tous les morceaux de la messe : Quand le diacre, paré des ornements de fête, monte en une procession solennelle à l’ambon avec l’Évangile (c’est-à-dire le Christ), nous avons de nouveau une représentation du cortège nuptial. Maintenant, c’est le chant de l’Évangile avec l’allégorie si expressive des cinq vierges sages (les cinq vierges folles symbolisent le sombre contraste). Nous sommes ces épouses-vierges (les acolytes portant des cierges allumés pour le chant de l’Évangile nous facilitent cette représentation).
Au Saint-Sacrifice, l’Évangile devient réalité. A l’Offertoire, nous nous portons au-devant du Christ comme des épouses-vierges : l’autel est le Christ ; les dons offerts sont les lampes garnies d’huile, l’offrande à l’Époux. A l’Offertoire, on chante de nouveau le cantique nuptial. L’antienne fournit une nouvelle image : l’autel avec sa riche parure (d’or et de diverses couleurs) rappelle l’Épouse-Reine, l’Église ; nous, les épouses-vierges, nous l’entourons à l’offertoire. Au moment du sacrifice (consécration), l’Époux paraît ; et, à la Communion, nous allons de nouveau comme épouses-vierges « obviam Christo Domino » — à la rencontre du Christ, notre Seigneur. « Ecce sponsus venit — Voici que vient l’Époux ». Ouvrons-lui notre cœur ! (Remarquons encore que l’antienne n’a tout son sens qu’en liaison avec la communion). Nous chantons pour la quatrième fois le cantique nuptial.
[1] Cf. Motu proprio Summorum Pontificum : Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique.
[2] Cf. Jer. 9, 24 ; I Cor. 1, 31.
[3] Cf. la note à l’Épître.
[4] Apoc. 22, 20.