Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique :
La messe de la Dédicace est particulièrement riche en pensées. Pour en comprendre le texte, nous devons faire en sorte d’avoir toujours sous les yeux la véritable consécration de l’église et de voir dans l’édifice de pierre l’épouse du Christ, l’Église. Chaque fois que nous célébrons la Dédicace (ce qui arrive quatre fois par an), c’est la fête de l’Église catholique que nous célébrons. La messe de la dédicace est une messe d’action de grâces pour les bienfaits et les bénédictions que nous procure la maison de Dieu, mais elle nous expose aussi dans son texte le riche symbolisme de la maison de Dieu. La maison de Dieu, considérée en soi, est digne de la plus haute vénération (Grad.). 1° parce que Dieu y a établi sa demeure et parce qu’il l’a choisie comme le lieu où, par sa présence, il nous distribue ses grâces (Intr.) ; parce que c’est le lieu où le Souverain Prêtre, Jésus-Christ, offre son sacrifice (Év., Or.) et où Dieu a établi le centre de la prière (Or., Allel., Comm.). 2° Elle est aussi l’image et le symbole de l’Église catholique ici-bas, de l’Épouse immaculée du Christ qui est descendue du ciel sur notre sombre terre (Epître), qui célèbre sans cesse de nouveau, au Saint-Sacrifice, ses noces avec son Divin Époux. Elle est vraiment l’image de l’âme chrétienne sanctifiée par le Baptême et l’Eucharistie (Postcommunion).
Nous pénétrons dans le sanctuaire ; nous nous rappelons qu’il a été solennellement consacré par l’évêque ; deux sentiments tout différents s’emparent de nous : la crainte et la joie. La crainte (“Que ce lieu est terrible !”), quand nous saurions seulement que Dieu en a fait le lieu de sa présence et de sa grâce. “Quitte tes sandales, car ce lieu est une terre sainte”, c’est la parole qui retentit dans le buisson ardent. Et pourtant, elle est un “séjour de délices, la tente” de Dieu sur terre parmi les hommes. Tout le psaume 83 a sa place ici. Ce qu’était le Temple pour les Juifs, l’église doit l’être bien plus encore pour nous, chrétiens (Intr.). Notre Mère l’Église sait que c’est ici le lieu de la prière liturgique ; c’est ici que Dieu a promis aussi d’exaucer nos prières (Or., Comm.). Une autre image se présente encore à nos yeux : Nous voyons l’Épouse du Christ, richement parée, descendre sur la terre (Epître). Oui, c’est là le mystère de la maison de Dieu : ce n’est pas seulement une figure, c’est une portion de l’Église du Christ. “Aujourd’hui le salut a été apporté à cette maison” ; ce mot “aujourd’hui” doit être pris à la lettre. Ce n’est pas seulement jadis, quand l’évêque a consacré l’église, c’est encore aujourd’hui, à la messe, que le Seigneur est venu dans notre demeure terrestre et que nous, pauvres publicains, nous pouvons le recevoir comme un hôte. Remarquons que l’Église se reporte en esprit au jour de la consécration ; ce jour revit pendant toute la messe d’aujourd’hui.
L’écho du chœur, au Graduel, est également saisissant : Ce lieu est un inexprimable sacrement, ici bat le cœur de l’Église ; la maison de Dieu est peuplée par les cohortes angéliques ; l’assemblée des chrétiens rivalise avec elles pour louer Dieu (Sanctus). A l’Alleluia, nous voyons le Christ venir en Roi ; nous lui offrons nos adorations et nos louanges. A l’Evangile, mettons-nous dans la posture du publicain. C’est avec la même humilité, le même dévouement, la même joie que nous voulons maintenant venir au Saint-Sacrifice. “Voici que je donne la moitié de tous mes biens aux pauvres.” Faisons notre offrande avec ces sentiments, et alors l’Offertoire élèvera son chant comme l’oblation de toute notre vie. La formule remonte à Salomon. Lorsque le Temple fut terminé, c’est en ces termes qu’il offrit à Dieu le sanctuaire. La Secrète, elle aussi, fait à Dieu un “abandon total du corps et de l’âme”. Au Saint-Sacrifice, le Christ vient réellement dans notre maison, dans la maison de Dieu, mais aussi dans la maison de notre âme, et il lui “apporte le salut”. A la Communion, le Seigneur nous donne l’assurance que, dans cette maison, il veut exaucer nos prières ; mais l’Église réalise aussitôt la parole du Christ et nous donne la Sainte Eucharistie comme gage de tous les dons et de tous les biens. A la Postcommunion, nous voyons, sous la figure de l’église de pierre, l’Église spirituelle qui est formée de “pierres vivantes, choisie”, et nous demandons que cette maison “s’élargisse” et s’agrandisse extérieurement et intérieurement.
Dom Gaspard Lefebvre, Missel :
De tous temps Dieu a voulu qu’on lui érigeât des autel et qu’on lui consacrât des endroits où le peuple se réunirait pour lui rendre le culte qui lui est dû (All.) et pour y recevoir plus abondamment ses grâces (Or.). Comme autrefois Salomon pour le temple de Jérusalem, l’Église s’est toujours plu à employer toutes les ressources du génie humain et toutes les richesses de la nature pour qu’elles fissent retour à Dieu dans la construction de sanctuaires dignes de Lui.
La cérémonie de la Dédicace du Temple de Jérusalem dura huit jours et les Juifs en renouvelaient solennellement la mémoire chaque année. L’Église consacre de même ses temples par une fête qui avait autrefois presque l’éclat de Pâques et de l’Epiphanie, et dont les rites se ramènent à trois chefs principaux : consécration de l’église, consécration de l’autel et translation des reliques. Par sa dédicace à Dieu, l’église est revêtue d’un caractère qui commande le respect et la confiance. C’est là en effet, comme chez Zachée, que Jésus descend (Evang.). L’église est « la maison de Dieu, la porte du ciel, on l’appelle le palais divin » (Intr.). Elle est « le tabernacle de Dieu parmi les hommes » (Ep.) et c’est là que s’établissent les relations officielles qui relient l’homme à son Créateur, car c’est là que se déroulent les cérémonies du culte liturgique prescrites par l’Église et par lesquelles on honore les trois personnes divines. « Soyez ici présent, dit l’Évêque au jour de la Consécration, ô Dieu éternel, un en nature et trois en personnes : Père, Fils, Esprit-Saint. » La pierre ferme sur laquelle est solidement bâtie la maison du Seigneur (All.), c’est l’autel où descend Jésus et qui est le centre où tout converge dans l’église. Le Christ est en effet la pierre d’angle de l’édifice spirituel dont le temple matériel n’est que l’emblème et qui est formé par la réunion de tous les chrétiens, « ces pierres vivantes taillées parle ciseau des épreuves et polies par le marteau des souffrances, pour devenir le temple divin où honneur et gloire sont rendus en tous lieux au Père, au Fils et au Saint-Esprit » (Hymne de Mat.,Postc.). Et ce symbole est d’autant plus réel que, comme l’église et l’autel qui sont d’abord lavés, puis oints de l’huile sainte, et qui reçoivent Jésus-Hostie, chaque chrétien est lavé dans les eaux du Baptême, oint du chrême de la Confirmation et reçoit l’Eucharistie dans son cœur. Le temple matériel est enfin le symbole de la Jérusalem céleste où retentissent continuellement les chants d’allégresse des élus. Un Jour en effet l’Église glorifiée entrera à tout jamais dans le vrai sanctuaire de Dieu qui est le ciel (Ep. )
Introït : Le patriarche Jacob s’étant endormi à Béthel eut une vision céleste. Une échelle mystérieuse lui apparut qui allait de la terre au ciel et par où des Anges montaient et descendaient jusqu’à l’endroit où il se trouvait. Il dit alors les paroles qui forment l’Introït de la fête de la Dédicace d’une église. Puis vient le verset du Psaume 83 où le Roi-Prophète dit combien il aime le temple du Seigneur. C’est ce double sentiment de saint tremblement et de joie qui doit remplir nos âmes lorsque nous entrons dans une église qui a été solennellement consacrée à Dieu.
Epître : S. Jean dans son Apocalypse voit dans le Temple matériel de Jérusalem le symbole de la Jérusalem céleste, c’est-à-dire de l’Église triomphante, qui est l’épouse de Jésus, glorifiée dans le ciel. Lorsqu’à la fin du monde la terre aura été renouvelée, l’Église du ciel et celle de la terre ne seront plus séparées et le tabernacle céleste sera vraiment le vrai sanctuaire où Dieu habitera auprès de tous les hommes glorieusement ressuscites. Nos églises sont comme le parvis de cette Église de l’éternité.
Evangile : Jésus choisit la maison de Zachée pour y descendre. Dans nos églises, Jésus descend chaque Jour et y demeure dans son Eucharistie pour nous accorder, comme au publicain, des grâces de salut. Aimons donc ces sanctuaires où le Christ applique à nos âmes les fruits de sa rédemption.
Offertoire : David remercie Dieu d’avoir pu rassembler tous les matériaux nécessaires pour la construction du temple ; c’est avec joie qu’il dédie tous ces objets au culte du Seigneur.
Commun de la Dédicace d’une Église | |
Ant. ad Introitum. Gen. 28, 17. | Introït |
Terríbilis est locus iste : hic domus Dei est et porta cæli : et vocábitur aula Dei. (T.P. Allelúia, allelúia.) | Ce lieu est terrible : c’est la maison de Dieu et la porte du ciel, et on l’appellera le palais de Dieu. (T.P. Alléluia, alléluia.) |
Ps. 83, 2-3. | |
Quam dilécta tabernácula tua, Dómine virtútum ! concupíscit, et déficit ánima mea in átria Dómini. | Que vos tabernacles sont aimables, ô Dieu des armées ! Mon âme soupire et languit après les parvis du Seigneur. |
V/.Glória Patri. | |
I In anniversario Dedicationis | I A l’anniversaire de la Dédicace |
Oratio. | Collecte |
Deus, qui nobis per síngulos annos huius sancti templi tui consecratiónis réparas diem, et sacris semper mystériis repæséntas incólumes : exáudi preces pópuli tui, et præsta ; ut, quisquis hoc templum benefícia petitúrus ingréditur, cuncta se impetrásse lætétur. Per Dóminum. | O Dieu, qui renouvelez chaque année en notre faveur le jour où ce saint temple vous a été consacré, et qui nous conservez en état d’assister à vos saints mystères, exaucez les prières de votre peuple et accordez à quiconque entrera dans ce temple pour demander vos grâces, la joie de les avoir obtenues. |
2 In ipso die Dedicationis | 2 Le jour-même de la Dédicace |
Oratio. | Collecte |
Deus, qui invisibíliter ómnia cóntines, et tamen pro salúte géneris humáni signa tuæ poténtiæ visibíliter osténdis : templum hoc poténtia tuæ inhabitatiónis illústra, et concéde ; ut omnes, qui huc deprecatúri convéniunt, ex quacúmque tribulatióne ad te clamáverint, consolatiónis tuæ benefícia consequántur. Per Dóminum. | O Dieu qui maintenez invisiblement toutes choses, et nous montrez cependant pour le salut du genre humain des signes visibles de votre puissance ; daignez illustrer ce temple en y habitant, et faites que tous ceux qui viendront ici pour prier, du sein de quelque tribulation qu’ils crient vers vous, soient consolés grâce à vos bienfaits. |
Léctio libri Apocalýpsis beáti Ioánnis Apóstoli. | Lecture de l’Apocalypse de saint Jean Apôtre. |
Apoc. 21, 2-5. | |
In diébus illis : Vidi sanctam civitátem Ierúsalem novam descendéntem de cælo a Deo, parátam sicut sponsam ornátam viro suo. Et audívi vocem magnam de throno dicéntem : Ecce tabernáculum Dei cum homínibus, et habitábit cum eis. Et ipsi pópulus eius erunt, et ipse Deus cum eis erit eórum Deus : et abstérget Deus omnem lácrimam ab óculis eórum : et mors ultra non erit, neque luctus neque clamor neque dolor erit ultra, quia prima abiérunt. Et dixit, qui sedébat in throno : Ecce, nova fácio ómnia. | En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis une voix forte venant du trône, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, comme leur Dieu ; et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui était autrefois a disparu. Alors celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je vais faire toutes choses nouvelles. |
Graduale. | Graduel |
Locus iste a Deo factus est, inæstimábile sacraméntum, irreprehensíbilis est. | Ce lieu a été fait par Dieu même : c’est un mystère inappréciable, il est exempt de toute souillure. |
V/. Deus, cui astat Angelórum chorus, exáudi preces servórum tuórum. | V/. O Dieu devant qui se tient le chœur des Anges, exaucez la prière de vos serviteurs. |
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 137, 2. Adorábo ad templum sanctum tuum : et confitébor nómini tuo. Allelúia. | Allelúia, allelúia. V/. J’adorerai dans votre saint temple, et je célébrerai votre nom. Alléluia. |
Post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur | Après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit : |
Tractus. Ps. 124, 1-2. | Trait |
Qui confídunt in Dómino, sicut mons Sion : non commovébitur in ætérnum, qui hábitat in Ierúsalem. | Ceux qui se confient dans le Seigneur sont comme la montagne de Dieu. Il ne sera jamais ébranlé celui qui habite dans Jérusalem. |
V/. Montes in circúitu eius, et Dóminus in circúitu pópuli sui, ex hoc nunc, et usque in sǽculum. | V/. Des montagnes sont autour d’elle ; et le Seigneur est auteur de son peuple, dès maintenant et à jamais. |
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur : | Au Temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit : |
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 137, 2. Adorábo ad templum sanctum tuum : et confitébor nómini tuo. | Allelúia, allelúia. V/. J’adorerai dans votre saint temple et je célébrerai votre nom. |
Allelúia. V/. Bene fundáta est domus Dómini supra firmam petram. Allelúia. | Allelúia. V/. La maison du Seigneur est solidement bâtie sur la pierre ferme. Alléluia. |
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Lucam. | Lecture du Saint Evangile selon saint Luc . |
Luc. 19, 1-10. | |
In illo témpore : Ingréssus Iesus perambulábat Iéricho. Et ecce, vir nómine Zachǽus : et hic princeps erat publicanórum, et ipse dives : et quærébat vidére Iesum, quis esset : et non póterat præ turba, quia statúra pusíllus erat. Et præcúrrens ascéndit in arborem sycómorum, ut vidéret eum ; quia inde erat transitúrus. Et cum venísset ad locum, suspíciens Iesus vidit illum, et dixit ad eum : Zachǽe, féstinans descénde ; quia hódie in domo tua opórtet me manére. Et féstinans descéndit, et excépit illum gaudens. Et cum vidérent omnes, murmurábant, dicéntes, quod ad hóminem peccatórem divertísset. Stans au tem Zachǽus, dixit ad Dóminum : Ecce, dimídium bonórum meórum, Dómine, do paupéribus : et si quid áliquem defraudávi, reddo quádruplum. Ait Iesus ad eum : Quia hódie salus dómui huic facta est : eo quod et ipse fílius sit Abrahæ. Venit enim Fílius hóminis quǽrere et salvum fácere, quod períerat. | En ce temps-là, Jésus étant entré dans Jéricho, traversait la ville. Et voici qu’un homme, nommé Zachée, chef des publicains, et fort riche, cherchait à voir qui était Jésus ; et il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était petit de taille. Courant donc en avant, il monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Arrivé en cet endroit, Jésus leva les yeux ; et l’ayant vu, il lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car, aujourd’hui, il faut que je demeure dans ta maison. Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. Voyant cela, tous murmuraient, disant qu’il était allé loger chez un homme pécheur. Cependant Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, voici que je donne la moitié de mes biens aux pauvres ; et si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple. Jésus lui dit : Aujourd’hui le salut a été accordé à cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. |
Credo, quoties festum gradu I vel II classis celebretur. | Credo, chaque fois que la fête est célébrée comme Ière ou IIème classe |
Post Septuagesimam, in fine sequentis antiphonæ Allelúia omittitur. | Après la Septuagésime, on omet l’Alléluia à la fin de l’antienne suivante |
Ant. ad Offertorium. 1. Paral. 29, 17 et 18. | Offertoire |
Dómine Deus, in simplicitáte cordis mei lætus óbtuli univérsa ; et pópulum tuum, qui repertus est, vidi cum ingénti gáudio : Deus Israël, custódi hanc voluntátem, allelúia. | Seigneur, mon Dieu, je vous ai offert toutes ces choses dans la simplicité de mon coeur et avec joie ; et j’ai été ravi de voir aussi tout ce peuple assemblé, ô Dieu d’Israël, conservez cette volonté, alléluia. |
I In anniversario Dedicationis | I A l’anniversaire de la Dédicace |
In Ecclesia ipsa dedicata | Dans l’église meme dont on fête la Dédicace |
Secreta. | Secrète |
Annue, quǽsumus, Dómine, précibus nostris : ut, quicúmque intra templi huius, cuius anniversárium dedicatiónis diem celebrámus, ámbitum continémur, plena tibi atque perfécta córporis et ánimæ devotióne placeámus ; ut, dum hæc vota præséntia réddimus, ad ætérna prǽmia, te adiuvante, perveníre mereámur. Per Dóminum. | Nous vous en supplions, Seigneur, accueillez favorablement nos prières, en sorte que nous tous qui réunis dans l’enceinte de ce temple fêtons le jour anniversaire de sa dédicace, nous vous plaisions par l’offrande pleine et parfaite de notre corps et de notre âme, et qu’en nous acquittant de nos vœux dans la vie présente, nous méritions de parvenir, grâce à votre secours, aux récompenses éternelles. |
Extra Ecclesiam ipsam dedicatam | En dehors de cette église |
Secreta. | Secrète |
Annue, quǽsumus, Dómine, précibus nostris : ut, dum hæc vota præséntia réddimus, ad ætérna prǽmia, te adiuvánte, perveníre mereámur. Per Dóminum. | Nous vous en supplions, Seigneur, accueillez favorablement nos prières et qu’en nous acquittant de nos vœux dans la vie présente, nous méritions de parvenir, grâce à votre secours, aux récompenses éternelles. |
2 In ipso die Dedicationis | 2 Le jour-même de la Dédicace |
Secreta. | Secrète |
Deus, qui sacrandórum tibi auctor es múnerum, effúnde super hanc oratiónis domum benedictiónem tuam : ut ab ómnibus, in ea invocántibus nomen tuum, defensiónis tuæ auxílium se nitátur. Per Dóminum. | O Dieu qui êtes l’auteur des biens qui doivent vous être consacrés, répandez votre bénédiction sur cette maison de prière, afin que tous ceux qui viendront y invoquer votre nom éprouvent le secours de votre bras défenseur. |
Præfatio Communis. | Préface Commune . |
In aliquibus diœcesibus, Præfatio de Dedicatione Ecclesiæ. | Dans certains diocèses, Préface de la Dédicace . |
Ant. ad Communionem. Matth. 21, 13. | Communion |
Domus mea domus oratiónis vocábitur, dicit Dóminus : in ea omnis, qui pétii, accipit ; et qui quærit, invénit ; et pulsánti aperiétur. (T.P. Allelúia.) | Ma maison sera appelée une maison de prière, dit le Seigneur. Quiconque y demande reçoit ; et celui qui cherche trouve ; et on ouvrira à celui qui frappe. (T.P. Alléluia.) |
I In anniversario Dedicationis | I A l’anniversaire de la Dédicace |
Postcommunio. | Postcommunion |
Deus, qui de vivis et electis lapídibus ætérnum maiestáti tuæ prǽparas habitáculum : auxiliáre pópulo tuo supplicánti ; ut, quod Ecclésiæ tuæ corporálibus próficit spátiis, spirituálibus amplificétur augméntis. Per Dóminum nostrum. | O Dieu qui préparez un temple éternel à votre majesté au moyen de pierres vivantes et choisies, venez en aide à votre peuple suppliant, afin que ce qui est utile à votre Église en fait d’espaces matériels soit l’occasion d’accroissements spirituels. |
2 In ipso die Dedicationis | 2 Le jour-même de la Dédicace |
Postcommunio. | Postcommunion |
Quǽsumus, omnípotens Deus : ut in hoc loco, quem nómini tuo indígni dedicávimus, cunctis peténtibus aures tuæ pietátis accómmodes. Per Dóminum. | Nous vous en supplions, ô Dieu tout-puissant ; qu’en ce lieu que nous avons, quoique indignes, consacré à votre nom, vous incliniez avec bonté votre oreille vers tous ceux qui viendront vous prier. |