Textes de la Messe |
Office |
Dom Guéranger, l’Année Liturgique |
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum |
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique |
Ant. ad Introitum. Ps. 24, 1–3. | Introït |
Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. | Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus. |
Ps. ibid., 4 | |
Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me. | Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre. |
V/.Glória Patri. | |
Oratio. | Collecte |
Excita, quǽsumus, Dómine, poténtiam tuam, et veni : ut ab imminéntibus peccatórum nostrórum perículis, te mereámur protegénte éripi, te liberánte salvári : Qui vivis et regnas. | Réveillez votre puissance, Seigneur et venez, pour que, dans le grand péril où nous sommes à cause de nos péchés, nous puissions trouver en vous le défenseur qui nous délivre et le libérateur qui nous sauve. |
Lectio Epístolæ beati Páuli Apóstoli ad Romános | Lecture de l’Epître de Saint Paul aux Romains |
Rom. 13, 11–14. | |
Fratres : Scientes, quia hora est iam nos de somno súrgere. Nunc enim própior est nostra salus, quam cum credídimus. Nox præcéssit, dies autem appropinquávit. Abiciámus ergo ópera tenebrárum, et induámur arma lucis. Sicut in die honéste ambulémus : non in comessatiónibus et ebrietátibus, non in cubílibus et impudicítiis, non in contentióne et æmulatióne : sed induímini Dóminum Iesum Christum. | Mes Frères : vous savez en quel temps nous sommes : c’est l’heure de nous réveiller enfin du sommeil ; car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons embrassé la foi. La nuit est avancée, et le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, ne nous laissant point aller aux excès de la table et du vin, à la luxure et à l’impudicité, aux querelles et aux jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne prenez pas soin de la chair, de manière à en exciter les convoitises. |
Graduale. Ps. 24, 3 et 4. | Graduel |
Univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur, Dómine. | Ceux qui comptent sur votre venue, Seigneur, ne seront pas déçus. |
V/. Vias tuas, Dómine, notas fac mihi : et sémitas tuas édoce me. | Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre |
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Lucam. | Suite du Saint Évangile selon saint Luc. |
Luc. 21, 25–33. | |
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis : Erunt signa in sole et luna et stellis, et in terris pressúra géntium præ confusióne sónitus maris et flúctuum : arescéntibus homínibus præ timóre et exspectatióne, quæ supervénient univérso orbi : nam virtútes cælórum movebúntur. Et tunc vidébunt Fílium hóminis veniéntem in nube cum potestáte magna et maiestáte. His autem fíeri incipiéntibus, respícite et leváte cápita vestra : quóniam appropínquat redémptio vestra. Et dixit illis similitúdinem : Vidéte ficúlneam et omnes árbores : cum prodúcunt iam ex se fructum, scitis, quóniam prope est æstas. Ita et vos, cum vidéritis hæc fíeri, scitóte, quóniam prope est regnum Dei. Amen, dico vobis, quia non præteríbit generátio hæc, donec ómnia fiant. Cælum et terra transíbunt : verba autem mea non transíbunt. | En ce temps là, Jésus dit à ses disciples : « Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les astres, et, sur la terre, une angoisse des nations inquiètes du fracas de la mer et de son agitation, les hommes expirant de frayeur et d’anxiété pour ce qui doit arriver à l’univers, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant dans une nuée avec grande puissance et grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche ». Et il leur dit une parabole : « Voyez le figuier et tous les arbres : quand déjà ils bourgeonnent, à cette vue vous savez de vous-mêmes que déjà l’été est proche. Ainsi, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. Je vous le dis, en vérité, cette génération ne passera point que toutes (ces) choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » |
Ant. ad Offertorium. Ps. 24, 1–3. | Offertoire |
Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. | Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus. |
Secreta. | Secrète |
Hæc sacra nos, Dómine, poténti virtúte mundátos ad suum fáciant purióres veníre princípium. Per Dóminum nostrum. | Seigneur, que ces offrandes sacrées exercent leur pouvoir pour nous purifier, et nous fassent approcher plus purs de Celui qui les a créées. |
Præfatio communis. | Préface Commune . |
In aliquibus diœcesibus et in Gallis, præfatio de Adventu. | Dans quelques diocèses et en France, Préface de l’Avent . |
Ant. ad Communionem. Ps. 84, 13. | Communion |
Dóminus dabit benignitátem : et terra nostra dabit fructum suum. | Le Seigneur donnera sa bénédiction, et notre terre produira son fruit. |
Postcommunio. | Postcommunion |
Suscipiámus, Dómine, misericórdiam tuam in médio templi tui : ut reparatiónis nostræ ventúra sollémnia cóngruis honóribus præcedámus. Per Dóminum. | Puissions-nous, Seigneur, recevoir au milieu de votre temple votre miséricorde : et préparer avec toute la solennité qui convient les fêtes prochaines de notre rédemption. |
Leçons des Matines
Du Prophète Isaïe. Cap. 6, 1-10.
Première leçon. En l’année à laquelle est mort le roi Ozias, je vis le Seigneur [1] assis sur un trône haut et élevé ; et ce qui était sous lui remplissait le temple. [2] Des Séraphins étaient au-dessus du trône : l’un avait six ailes et l’autre six ailes ; avec deux, ils voilaient leur face, et avec deux, ils voilaient leurs pieds, et avec deux, ils volaient. Et ils se criaient l’un à l’autre, et ils disaient : Saint, saint, saint [3] est le Seigneur, Dieu des armées, [4] toute la terre est pleine de sa gloire.
R/. Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous : [5] * L’Esprit-Saint surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre ; c’est pourquoi le qui naîtra de vous, sera appelée le Fils de Dieu. V/. Comment cela se fera-t-il, car je ne connais point d’homme ? Et l’Ange, répondant, lui dit : * L’Esprit-Saint.
Deuxième leçon. Et les linteaux des gonds furent ébranlés par la voix des Anges qui criaient, et la maison fut remplie de fumée. [6] Et je dis : Malheur à moi, parce que je me suis tu, [7] parce que moi je suis un homme souillé par mes lèvres, et que j’habite au milieu d’un peuple qui a les lèvres souillées, et que j’ai vu le Roi, Seigneur des armées, de mes yeux. [8] Et vers moi vola un des Séraphins, et dans sa main était un caillou, qu’avec des pincettes, il avait enlevé de l’autel. Et il en toucha ma bouche et dit : Cela a touché tes lèvres, et ton iniquité sera effacée, et ton péché sera purifié.
R/. Nous attendons le Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, [9] * Qui réformera le corps de notre humilité, en le conformant à son corps glorieux. V/. Vivons sobrement, justement et pieusement en ce monde, attendant la bienheureuse espérance, et l’avènement de la gloire du grand Dieu. [10] * Qui réformera.
Troisième leçon. Et j’entendis la voix du Seigneur disant : Qui enverrai-je, et qui ira pour nous ? [11] Et je dis : Me voici ; envoyez-moi. Et il dit : Va, et tu diras à ce peuple : Écoutant, écoutez ; [12] et ne comprenez pas ; et voyez la vision, et ne la discernez pas. Aveugle le cœur de ce peuple, et rends ses oreilles sourdes et ferme ses yeux ; de peur qu’il ne voie de ses yeux, et qu’il n’entende de ses oreilles, et que de son cœur il ne comprenne, et qu’il ne se convertisse, et que je ne le guérisse. [13]
R/. Je vous conjure, Seigneur, envoyez celui que vous devez envoyer : voyez l’affliction de votre peuple : [14] * Ainsi que vous l’avez promis, venez, * Et délivrez-nous. V/. Vous qui gouvernez Israël, soyez attentif : vous qui conduisez comme une brebis, Joseph ; vous qui êtes assis au-dessus des Chérubins. [15] * Ainsi que. Gloire au Père. * Et délivrez-nous.
A LAUDES.
Capitule. Is. 2, 3. Venez et montons à la montagne du Seigneur et à la maison du Dieu de Jacob, et il nous enseignera ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers, parce que de Sion sortira la loi, et la parole du Seigneur, de Jérusalem.
Ant. au Bénédictus Voici que viendra * un Dieu-homme de la maison de David, s’asseoir sur le trône, alléluia.
AUX VÊPRES.
Capitule. Gen. 49, 10. Le sceptre ne sera pas ôté de Juda, ni le prince de sa postérité, jusqu’à ce que vienne celui qui doit être envoyé, et lui-même sera l’attente des nations.
Ant. au Magnificat De l’Égypte * j’ai rappelé mon Fils ; il viendra pour sauver son peuple. [16]
Regem ventúrum Dóminum, veníte, adorémus. | Le Roi qui doit venir, le Seigneur, venez, adorons-le. |
Du Prophète Isaïe. Chap. VI. (Voir leçons des Matines plus haut)
Telle est la gloire du Seigneur au plus haut des deux : qui pourra la voir et ne pas mourir ? Maintenant, contemplez le même Seigneur sur la terre, dans les jours où nous sommes. Le sein d’une Vierge le contient, lui que le ciel ne pouvait contenir. Son éclat, loin d’éblouir les Anges, n’est pas même perceptible aux mortels. Nulle voix ne fait retentir autour de lui ces paroles du Ciel : Saint, Saint, Saint est le Seigneur, le Dieu des armées ! Les Anges ne disent plus : Toute la terre est pleine de sa gloire ; car la terre est le théâtre de son abaissement, et d’un abaissement si profond que les hommes mêmes l’ignorent. La Vierge a d’abord été seule dans le secret divin ; bientôt Élisabeth a connu que Marie est Mère du Seigneur ; Joseph ne l’a appris que par la voix d’un Ange, et après de cruels et humiliants soupçons. Trois personnes sur la terre savent donc que Dieu est descendu ; c’est par cette voie obscure qu’il rentre dans son œuvre, dont le péché d’orgueil l’avait chassé. O Dieu de l’ancienne alliance, que vous êtes grand, et qui ne tremblerait devant vous ? O Dieu de la nouvelle Alliance, que vous vous êtes fait petit, et qui ne vous aimerait pas ? Guérissez mon orgueil, principe de toutes mes révoltes ; apprenez-moi à estimer ce que vous avez estimé. Vous créez le monde une seconde fois par votre Incarnation ; et dans cette création, plus excellente que la première, vous opérez par le silence, vous triomphez par l’anéantissement. Je veux m’humilier à votre exemple, et profiter des leçons qu’un Dieu est venu me donner de si haut. Abaissez donc, ô Jésus, toutes mes hauteurs ; c’est une des fins de votre Avènement. Je me prête à vous, comme à mon souverain Maître : faites en moi ce qu’il vous plaira.
HYMNE TIRÉE DE L’ANTHOLOGIE DES GRECS. (Au 23 décembre.)
PRIÈRE DU MISSEL MOZARABE. (En la Messe du V° Dimanche de l’Avent.)
Seigneur, le jour de votre Avènement est proche ; mais nous vous prions, avant de venir à nous, de nous purifier de toute la contagion de nos péchés. Effacez d’abord tout ce que vous auriez à punir au jour de la discussion des consciences ; afin qu’au moment où vous arriverez pour juger avec justice, vous ne trouviez en nous rien à condamner.
Le Bhx Schuster, ne commentant que le Liber Sacramentorum, s’en tient au Missel, on trouvera le commentaire de la messe de la Férie au 1er Dimanche ici.
Me voici, envoie-moi.
Lecture d’Avent. — Le Prophète Isaïe nous présente aujourd’hui une scène sublime : la vision où il reçut sa vocation (VI, 1-13). Il est dans le temple : « Je vis le Seigneur sur un trône élevé et sublime, les bords de son manteau remplissaient le temple, les Séraphins planaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes... Ils criaient l’un à l’autre : Saint, Saint, Saint est le Dieu des armées, tout l’univers est rempli de sa magnificence. Leurs hauts cris ébranlèrent les gonds des seuils et la maison se remplit de fumée. » Le Prophète s’effraie ; il craint de mourir parce qu’il a vu le Seigneur. « Malheur à moi, je suis perdu, impures sont mes lèvres et je demeure parmi un peuple impur et mes yeux voient le Seigneur des armées ! Alors un Séraphin vola vers moi avec un charbon ardent dans la main qu’il avait pris avec une pince sur l’autel et il toucha ma langue et dit : ce charbon a touché tes lèvres, ta faute a disparu, ton péché est détruit. Alors j’entendis la voix du Seigneur qui disait : Qui enverrai-je et qui ira pour nous ? Alors je lui dis : Me voici, envoie-moi. Et Il dit : Va et dis à ce peuple : Entendez et ne comprenez pas, voyez et ne reconnaissez pas : endurcis le cœur de ce peuple, assourdis ses oreilles, aveugle ses yeux afin qu’il ne voie pas avec ses yeux, qu’il n’entende, pas avec ses oreilles, qu’il ne rentre pas en lui-même et ne trouve pas la guérison... Cependant de même que lorsqu’on a abattu un chêne il reste un tronc, son tronc produira un saint rejeton. »
Ainsi parle le Prophète. Ce passage est pour nous d’une grande importance. Nous y entendons pour la première fois le chant des chérubins : Saint, Saint, Saint, dont use la liturgie depuis les temps les plus reculés au début du Canon. De même, la purification avec le charbon ardent est mentionnée dans la liturgie : chaque jour le prêtre fait cette prière avant d’annoncer l’Évangile : Purifie mon cœur et mes lèvres, Toi qui as purifié les lèvres du prophète Isaïe avec un charbon ardent » De même la malédiction contre le peuple juif nous est connue par l’Évangile. Le Christ lui-même se réfère, dans sa prédication au bord du lac, à ce passage d’Isaïe (Math. XIII, 14 sq.). C’est là la destinée émouvante et tragique du peuple élu devenu le peuple réprouvé. L’aveuglement du peuple juif (obcaecatio cf. les oraisons du Vendredi-Saint [17]) persiste encore de nos jours. La conclusion consolante de la prophétie, où il est question du rejeton saint, est l’espérance de l’Avent. Ce rejeton saint est le Rédempteur.
Chants de l’Avent. — C’est vers ce Rédempteur que l’Église soupire dans ses chants : « C’est le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ que nous attendons. Il transformera notre pauvre corps et le rendra semblable à son Corps de gloire. C’est pourquoi mettons de la sobriété, de la justice et de la piété dans notre vie en ce monde ; cependant nous attendons, dans la bienheureuse espérance, la manifestation de la gloire de notre grand Dieu ».
Les chants qui accompagnent le lever et le coucher du soleil sont les suivants : « Voici qu’il va venir l’Homme-Dieu, de la maison de David, il prendra place sur son trône, Alléluia » (Ant. Ben.).
Dès le matin l’Église nous montre le soleil levant : Voyez le soleil se lever ; c’est ainsi que viendra le Seigneur. « D’Égypte, j’ai rappelé mon Fils ; Il viendra pour sauver son peuple » (Ant. Magn.).
Les saints de l’Avent. — Pour vivre vraiment de la vie de l’Avent, il serait désirable que nous ne célébrions qu’un tout petit nombre de fêtes de saints. Quand on attend le Roi, ses serviteurs passent au second plan. C’est pourquoi nous n’insisterons pas sur les fêtes des saints, à moins que nous ne puissions faire entrer le culte des saints dans notre préparation à la fête de Noël. Nous envoyons les saints comme précurseurs au-devant du Roi qui va venir, ou bien nous nous revêtons de leur livrée, pour nous avancer nous-mêmes au-devant du Roi. En parcourant le calendrier des saints, nous essaierons d’établir une relation entre leur culte et l’Avent. Parfois, ce sera très facile, par exemple, pour sainte Lucie (Lucie = la brillante, reflet de la lumière de l’Avent). Un certain nombre de saints sont considérés, dans les habitudes populaires, comme des précurseurs de Noël, par exemple le grand bienfaiteur saint Nicolas. On n’a pas besoin de rappeler que la fête de l’Immaculée-Conception appartient tout à fait à l’Avent.
[1] C’est-à-dire, selon saint Jean (XII, 40), le Fils de Dieu.
[2] Ce qui était sous lui, les tapis sur lesquels le trône était placé, ou plutôt le bord de sa robe.
[3] Ces deux Séraphins étaient l’emblème des deux Testaments qui proclament les mêmes vérités. Le caillou rougi au feu symbolise la parole divine, quant à sa solidité et à son éclat. (Saint Jérôme).
[4] Cette triple glorification d’un seul Dieu désigne, selon les Pères, le mystère de la trinité des Personnes divines dans l’unité de la divine essence.
[5] Luc. 1, 28.
[6] Lorsque la terre connut la Passion du Sauveur, la porte du temple de Jérusalem fut ébranlée. Une fumée ténébreuse aveugla les yeux du cœur des Juifs, Cette fumée présage aussi l’incendie du temple 42 ans après la Passion.
[7] Isaïe se reproche ici le silence qu’il garda envers Ozias, lorsqu’il s’empara du sacerdoce ou bien encore, de n’avoir pas mêlé sa voix à celle des Séraphins.
[8] Les Hébreux croyaient qu’on ne pouvait voir Dieu ou un Ange sans mourir.
[9] Philipp. 3, 20.
[10] Tit. 2, 12.
[11] Qui enverrai-je, marque l’unité d’essence ; qui ira pour nous, la pluralité des Personnes divines.
[12] Écoutant, écoutez hébraïsme pour Écoutez bien.
[13] Saint Jean, Saint Paul et J.-C. même, ont appliqué ce passage à l’en durcissement des Juifs au temps de l’Évangile.
[14] Ex. 4, 13.
[15] Ps. 79, 1.
[16] Osé&e 11, 1.
[17] Avant la prière de Benoît XVI en 2008.