Accueil - Missel - Commun des Saints

Commun d’un Martyr au Temps Pascal : Protexísti

Version imprimable de cet article Version imprimable Partager


Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique :

L’honneur particulier que l’Eglise rend aux martyrs trouve son couronnement dans ce fait qu’ils ont un commun spécial dans le temps pascal. L’Eglise veut unir le martyre avec la victoire que le Christ a remportée dans sa Passion, de la manière la plus étroite. La “blanche armée des martyrs” est l’escorte du vainqueur de la mort et de l’enfer. La liturgie veut donc, dans la solennité des martyrs, réaliser la parole de saint Paul : “Si nous participons à ses souffrances, nous participerons aussi à la consolation”. Les deux formulaires (le premier pour un martyr, le second pour plusieurs martyrs) se distinguent par une beauté et une profondeur classiques, et respirent l’esprit triomphant du martyre tel que le connaissait l’ancienne Église.

Dans cette messe, nous sommes frappés immédiatement par le caractère direct et dramatique et par la fraîcheur des chants. C’est un signe de son antiquité. Sans beaucoup de considérations, la liturgie nous montre le saint, le fait parler, passe d’un tableau à l’autre. Dans l’Introït, le martyr lui-même chante un cantique d’action de grâces : Les persécuteurs n’ont fait qu’accroître son triomphe. Le psaume 63 (qu’il faut envisager en entier) était appliqué : le Vendredi et le Samedi saints, à la Passion du Christ ; il sert maintenant au saint à décrire son martyre. Nous l’entendons se plaindre et crier. Nous voyons les ennemis “aiguiser leur langue comme des épées”, “attaquer l’innocent” ; nous les voyons concevoir leur plan infernal. Et pourtant, ils ne sont pas les vainqueurs : “Leurs coups sont devenus des flèches d’enfants”. En grinçant des dents, ils doivent annoncer l’action de Dieu. Mais “le juste se réjouit dans le Seigneur, ils se réjouissent tous ceux qui ont le cœur droit”.

La leçon est également dramatique. Nous jetons un regard sur l’au-delà ; nous sommes au jugement dernier. Nous voyons de nouveau les deux partis, les persécuteurs et les martyrs. Les persécuteurs se tiennent debout en face de leurs victimes. Ils les voient dans la gloire céleste et s’écrient, pleins de frayeur : “Les voilà ceux dont nous nous sommes moqués... Fous que nous étions, nous pensions que leur vie était insensée... Voilà qu’ils sont comptés maintenant au nombre des enfants de Dieu”. L’antienne de l’Alleluia est la réponse de la communauté. Le ciel et la terre, l’Église triomphante et l’Église militante louent et “confessent” les merveilles de Dieu qui se manifestent dans le martyre et sa récompense céleste. Les mots, “confessio” “confiteri”, qui signifient reconnaître et louer, ont dans le langage de l’ancienne liturgie une relation partiulière avec le martyre. Le martyr, en effet, est un “confesseur” au sens le plus élevé. Il a “confessé le Seigneur devant les hommes”. Maintenant, le Christ — et avec lui tout le royaume de Dieu — le “confesse”, comme un “vainqueur couronné”.

L’Évangile nous déçoit à première vue. Nous aurions attendu, comme dans les autres messes de martyrs, un mot du Christ sur ceux qui portent leur croix après lui. Or, nous entendons la parabole de la vigne. Pourquoi cela ? Il peut se faire qu’il y ait d’abord une raison extérieure et historique. Dans l’antiquité, on faisait la lecture continue de la dernière partie de l’évangile de saint Jean pendant le temps pascal. Notre évangile rentrait sans doute dans cette suite (cf. les Évangiles des dimanches après Pâques ; de même celui de saint Philippe et saint Jacques). Cependant, un œil exercé trouvera une relation intime entre le martyre et l’image de la vigne. Le Christ, le Roi des martyrs, est le cep de vigne élevé sur la Croix ; les martyrs sont les raisins mûrs de cette vigne qui pendent de la Croix. Le vin eucharistique a jailli sous le pressoir de la souffrance et ce vin fut la boisson enivrante qui donna force et courage aux martyrs. Ces trois notions : Croix, Eucharistie et martyre, sont tellement unies dans l’esprit de la primitive Église que l’une d’entre elles évoque immédiatement les autres. C’est pourquoi, depuis les temps les plus reculés, on nomme deux fois les martyrs au Canon de la messe. Notre Evangile est en quelque sorte une illustration du Canon. Le Christ, la vigne divine qui s’appuie sur la Croix, le Christ qui est en même temps l’arbre de vie du Paradis ; les martyrs qui sont les raisins suspendus à cette vigne.

Les martyrs ont réalisé la parabole. Ils sont “demeurés dans le Christ et ont porté beaucoup de fruit” en méritant la couronne du martyre. Nous aussi, nous sommes les sarments de la vigne divine qui est le Christ et justement, maintenant, à la messe, la sève vitale de la vigne doit couler dans les sarments afin qu’ils “portent beaucoup de fruits”. C’est par la vie divine que nous sommes unis au saint martyr ; c’est précisément à la messe que doit se réaliser la communion des saints qui est une “communauté de souffrance et de consolation”. C’est ainsi que nous comprenons, à la lumière de la primitive Église, la communion des saints.

De nouveau, le royaume de Dieu au ciel et sur la terre loue et “confesse” les merveilles de la vigne divine (Off.). A la Communion, nous voyons le saint s’asseoir avec joie au banquet céleste et, sur la terre, nous prenons part à sa joie à la table eucharistique. Le psaume 63 a commencé la messe et il l’achève. Remarquons que la plupart des chants nomment le saint au singulier.

I
I
Pro uno Martyre

Pour un Martyr

Ant. ad Introitum. Ps. 63, 3.Introït
Protexísti me, Deus, a convéntu malignántium, allelúia : a multitúdine operántium iniquitátem, allelúia, allelúia.Vous m’avez protégé, ô Dieu, contre l’assemblée des méchants, contre la multitude de ceux qui commettent l’iniquité, alléluia, alléluia.
Ps. Ibid., 2.
Exáudi, Deus, oratiónem meam, cum déprecor : a timóre inimíci éripe ánimam meam.Exaucez, ô Dieu, ma prière lorsque je vous implore ; délivrez mon âme de la crainte de l’ennemi.
V/.Glória Patri.
I Pro Martyre PontificeI Pour un Martyr Évêque
Oratio.Collecte
Infirmitátem nostram réspice, omnípotens Deus : et, quia pondus própriæ actiónis gravat, beáti N. Martyris tui atque Pontíficis intercéssio gloriósa nos prótegat. Per Dóminum.Dieu tout-puissant, regardez notre faiblesse ; et parce que le poids de nos péchés nous accable, fortifiez-nous par la glorieuse intercession du bienheureux N., votre Martyr et Pontife.
2 Item altera oratio2 De même, seconde oraison
Deus, qui nos beáti N. Mártyris tui atque Pontíficis ánnua sollemnitáte lætíficas : concéde propítius ; ut, cuius natalítia cólimus, de eiúsdem étiam protectióne gaudeámus. Per Dóminum.O Dieu, qui nous donnez chaque année un nouveau sujet de joie par la solennité de votre Martyr et Pontife, le bienheureux N., accordez-nous, dans votre miséricorde,de pouvoir ressentir les effets de la protection de celui dont nous célébrons la naissance.
3 Pro Martyre tantumI Pour un Martyr Évêque
Oratio.Collecte
Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui beáti N. Mártyris tui natalícia cólimus, intercessióne eius, in tui nóminis amóre roborémur. Per Dóminum.Accordez, Dieu tout-puissant, à nous qui célébrons la naissance au ciel du bienheureux N., votre Martyr, la grâce d’être, par son intercession, fortifiés dans l’amour de votre nom.
4 Item altera oratio4 De même, seconde oraison
Oratio.Collecte
Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, intercedénte beáto N. Mártyre tuo, et a cunctis adversitátibus liberémur in córpore, et a pravis cogitatiónibus mundémur in mente. Per Dóminum nostrum.Faites, s’il vous plaît, Dieu tout-puissant, que par l’intercession du bienheureux N., votre Martyr, nous soyons délivrés de toute adversité corporelle, et que notre âme soit purifiée de toute pensée mauvaise.
Léctio libri Sapiéntiæ.Lecture du livre de la Sagesse.
Sap. 5, 1-5.
Stabunt iusti in magna constántia advérsus eos, qui se angustiavérunt et qui abstulérunt labóres eórum. Vidéntes turbabúntur timore horríbili, et mirabúntur in subitatióne insperátæ salútis, dicéntes intra se, poeniténtiam agéntes, et præ angústia spíritus geméntes : Hi sunt, quos habúimus aliquándo in derísum et in similitúdinem impropérii. Nos insensáti vitam illórum æstimabámus insániam, et finem illórum sine honóre : ecce, quómodo computáti sunt inter fílios Dei, et inter Sanctos sors illórum est.Les justes se lèveront avec une grande assurance contre ceux qui les auront mis dans l’angoisse, et qui auront ravi le fruit de leurs travaux. A cette vue les méchants seront troublés par une horrible frayeur, et ils seront stupéfaits en voyant tout à coup ceux dont ils n’attendaient pas le salut ; ils diront en eux-mêmes, saisis de remords, et gémissant dans l’angoisse de leur cœur : Voici ceux dont nous avons fait autrefois un objet de risée, et un thème d’outrages. Insensés que nous étions, nous regardions leur vie comme une folie, et leur mort comme une honte ; et voilà qu’ils sont comptés parmi les fils de Dieu, et que leur partage est avec les saints.
Vel Epistola B. Pauli Apostoli ad Timotheum Memor esto, ut in Missa Lætábitur, de Communi unius Martyris 4 loco.Ou bien l’Epître de saint Paul Apôtre à Timithée Memor esto, comme à la Messe Lætábitur, du 4ème Commun d’un seul Martyr.
Léctio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad Timótheum.Lecture de l’Épître de saint Paul apôtre à Timothée.
2. Tim. 2, 8-10 ; 3, 10-12.
Caríssime : Memor esto, Dóminum Iesum Christum resurrexísse a mórtuis ex sémine David, secúndum Evangélium meum, in quo labóro usque ad víncula, quasi male óperans : sed verbum Dei non est alligátum. Ideo ómnia sustíneo propter eléctos, ut et ipsi salútem consequántur, quæ est in Christo Iesu, cum glória cælésti. Tu autem assecútus es meam doctrínam, institutiónem, propósitum, fidem, longanimitátem, dilectiónem, patiéntiam, persecutiónes, passiónes : quália mihi facta sunt Antiochíæ, Icónii et Lystris : quales perseditiónes sustínui, et ex ómnibus erípuit me Dóminus. Et omnes, qui pie volunt vívere in Christo Iesu, persecutiónem patiéntur.Mon bien-aimé : Souviens-toi que le Seigneur Jésus-Christ, de la race de David, est ressuscité d’entre les morts, selon mon évangile, pour lequel je souffre, jusqu’à porter les chaînes comme un malfaiteur ; mais la parole de Dieu n’est pas enchaînée. C’est pourquoi je supporte tout pour les élus, afin qu’ils obtiennent aussi eux-mêmes le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire du Ciel. Mais toi, tu as suivi mon enseignement, ma conduite, ma résolution, ma foi, ma douceur, ma charité, ma patience, mes persécutions, mes souffrances : celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium et à Lystres ; tu sais quelles persécutions j’ai endurées, et le Seigneur m’a délivré de toutes. Aussi tous ceux qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus subiront la persécution.
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 88, 6. Confitebúntur cæli mirabília tua, Dómine : étenim veritátem tuam in ecclésia sanctórum.Allelúia, allelúia. V/. Les cieux publieront vos merveilles, Seigneur, et votre vérité dans l’assemblée des saints.
Allelúia. V/. Ps. 20, 4. Posuísti, Dómine, super caput eius corónam de lápide pretióso. Allelúia.Allelúia. V/. Vous avez mis sur sa tête, Seigneur, une couronne de pierres précieuses. Alléluia.
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Ioánnem.Lecture du Saint Evangile selon saint Jean.
Ioann. 15, 1-7.
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis : Ego sum vitis vera : et Pater meus agrícola est. Omnem pálmitem in me non feréntem fructum, tollet eum : et omnem, qui fert fructum, purgábit eum, ut fructum plus áfferat. Iam vos mundi estis propter sermónem, quem locútus sum vobis. Mane te in me : et ego in vobis. Sicut palmes non potest ferre fructum a semetípso, nisi mánserit in vite : sic nec vos, nisi in me manséritis. Ego sum vitis, vos pálmites : qui manet in me, et ego in eo, hic fert fructum multum : quia sine me nihil potéstis fácere. Si quis in me non mánserit, mittétur foras sicut palmes, et aréscet, et cólligent eum, et in ignem mittent, et ardet. Si manséritis in me, et verba mea in vobis mánserint : quodcúmque voluéritis, petétis, et fiet vobis.En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui ne porte pas de fruit en moi, il le retranchera ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émondera, afin qu’il porte plus de fruit. Vous êtes déjà purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruit ; car, sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il sera jeté dehors comme le sarment, et il séchera ; puis on le ramassera, et on le jettera au feu, et il brûlera. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
Ant. ad Offertorium. Ps. 88, 6.Offertoire
Confitebúntur cæli mirabília tua, Dómine : et veritátem tuam in ecclésia sanctórum, allelúia, allelúia.Les cieux publieront vos merveilles, Seigneur, et votre vérité dans l’assemblée des saints, alléluia, alléluia.
I Pro Martyre PontificeI Pour un Martyr Évêque
SecretaSecrète
Hóstias tibi, Dómine, beáti N. Mártyris tui atque Pontíficis dicátas méritis, benígnus assúme : et ad perpétuum nobis tríbue proveníre subsídium. Per Dóminum.Seigneur, acceptez dans votre bonté ces hosties qui vous sont offertes en mémoire des mérites du bienheureux N. votre Martyr et Pontife ; et faites qu’elles nous obtiennent une continuelle assistance.
2 Item altera secreta2 De même, seconde secrète
Múnera tibi, Dómine, dicáta sanctífica : et, intercedénte beáto N. Mártyre tuo atque Pontífice, per éadem nos placátus inténde. Per Dóminum.N.Sanctifiez, Seigneur, ces dons qui vous sont consacrés, grâce à eux et le bienheureux N., votre Martyr et Pontife, jetez sur nous un regard de paix et de bonté.
3 Pro Martyre tantumI Pour un Martyr Évêque
Secreta.Secrète.
Munéribus nostris, quǽsumus, Dómine, precibúsque suscéptis : et cæléstibus nos munda mystériis, et cleménter exáudi. Per Dóminum nostrum.Ayant accueilli nos dons et nos prières, nous vous en supplions, Seigneur, purifiez-nous par ces célestes mystères, et exaucez-nous dans votre clémence.
4 Item altera secreta4 De même, seconde secrète
Accépta sit in conspéctu tuo, Dómine, nostra devótio : et eius nobis fiat supplicatióne salutáris, pro cuius sollemnitáte defértur. Per Dóminum nostrum.Qu’elle soit agréée en votre présence, Seigneur, l’offrande de notre piété ; et faites qu’ell î nous devienne salutaire par lés prières de celui en la fête duquel nous vous la présentons.
Ant. ad Communionem. Ps. 63, 11.Communion
Lætábitur iustus in Dómino, et sperábit in eo : et laudabúntur omnes recti corde, allelúia, allelúia.Le juste se réjouira dans le Seigneur, et espérera en lui ; et tous ceux qui ont le cœur droit se réjouiront, alléluia, alléluia.
I Pro Martyre PontificeI Pour un Martyr Évêque
Postcommunio.Postcommunion.
Refécti participatióne múneris sacri, quǽsumus, Dómine, Deus noster : ut, cuius exséquimur cultum, intercedénte beáto N. Mártyre tuo atque Pontífice, sentiámus efféctum. Per Dóminum.Rassasiés par la participation à ce don sacré, nous vous supplions, Seigneur notre Dieu, par l’intercession du bienheureux N., votre Martyr et Pontife, de nous faire ressentir l’effet du sacrifice que nous célébrons.
2 Item altera postcommunio2 De même, seconde postcommunion
Hæc nos commúnio, Dómine, purget a crímine : et, intercedénte beáto N. Mártyre tuo atque Pontífice, cæléstis remédii fáciat esse consórtes. Per Dóminum nostrum.Que cette communion, Seigneur, nous purifie de nos fautes, et, par l’intercession du bienheureux N., Martyr et Pontife, nous rende participants du céleste salut.
3 Pro Martyre tantumI Pour un Martyr Évêque
Postcommunio.Postcommunion.
Da, quǽsumus, Dómine, Deus noster : ut, sicut tuórum commemoratióne Sanctórum temporáli gratulámur offício ; ita perpétuo lætámur aspéctu. Per Dóminum nostrum.Faites, s’il vous plaît, Seigneur notre Dieu, que comme nous nous réjouissons d’honorer dans le temps, en cet office, la mémoire de vos Saints, nous puissions aussi nous réjouir de les voir dans l’éternité.
4 Item altera postcommunio4 De même, seconde postcommunion
Refécti participatióne múneris sacri, quǽsumus, Dómine, Deus noster : ut, cuius exséquimur cultum, intercedénte beáto N. Mártyre tuo, sentiámus efféctum. Per Dóminum.Nourris par la participation du don sacré, nous vous supplions, Seigneur notre Dieu, de faire que, le bienheureux N. votre Martyr intercédant pour nous, nous ressentions l’effet du mystère que nous célébrons.
Epistola prima et Evangelium, quæ pro uno Martyre Tempore Paschali habentur, dici possunt etiam pro pluribus Martyribus, et vicissim ; dummodo tamen certa Missa vel certa Epistola aut Evangelium in Missali non fuerint assignata. La première Epître et l’Evangile, qui sont utilisé pour un seul Martyr au Temps Pascal peuvent être dits aussi pour plusieurs Martyrs, et réciproquement ; pourvu que, cependant, une autre Messe, ou bien Epître, ou bien un autre Evangile n’aient pas été précisé.