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22/08 Cœur Immaculé de la Bse Vierge Marie

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Jusqu’à l’intervention de Pie XII pendant la seconde guerre mondiale, ce jour était celui de l’Octave de l’Assomption : on y disait la même Messe que le 15 août après avoir fait mémoire de l’Assomption tous les jours en seconde oraison. En 1942, Pie XII institua la fête du Cœur Immaculé, on ne fit plus rien du jour Octave de l’Assomption, sauf dans le cas où une fête particulière de 1ère ou de 2ème classe l’aurait emporté sur la fête du Cœur Immaculé : dans ce cas-là, on faisait mémoire du jour octave avec la même oraison que le 15 août et on ne faisait rien de la fête du Cœur Immaculé. La suppression de l’Octave de l’Assomption en 1955 a supprimé cette rubrique.

(Leçons des Matines)
AU PREMIER NOCTURNE Des Proverbes de Salomon [1]
Première leçon. Moi, la sagesse, j’habite dans le conseil, et je suis présente parmi les pensées judicieuses. La crainte du Seigneur hait le mal. Je déteste l’insolence, et l’orgueil, et la voie mauvaise, et la langue double. A moi est le conseil et l’équité ; à moi est la prudence, à moi est la force. C’est par moi que règnent les rois, et que les législateurs ordonnent ce qui est juste. C’est par moi que les princes commandent, et que les puissants rendent la justice. J’aime ceux qui m’aiment, et ceux qui veillent dès le matin pour me chercher me trouveront.
Deuxième leçon. Avec moi sont les richesses et la gloire, les biens superbes et la justice. Car mes fruits valent mieux que l’or et les pierres précieuses, et mes produits sont meilleurs que l’argent le plus pur. Je marche dans les voies de la justice, au milieu des sentiers de la prudence, pour enrichir ceux qui m’aiment, et pour remplir leurs trésors. Le Seigneur m’a possédée au commencement de Ses voies, avant de faire quoi que ce soit, dès le principe. J’ai été établie dès l’éternité, et dès les temps anciens, avant que la terre fût créée. Les abîmes n’étaient pas encore, et déjà j’étais conçue ; les sources des eaux n’avaient pas encore jailli ; les montagnes ne s’étaient pas encore dressées avec leur pesante masse ; j’étais enfantée avant les collines.
Troisième leçon. Heureux l’homme qui m’écoute, et qui veille tous les jours à ma porte, et qui se tient à la porte de ma maison. Celui qui me trouvera, trouvera la vie, et puisera le salut dans le Seigneur. Mais celui qui péchera contre moi blessera son âme ; tous ceux qui me haïssent aiment la mort. La sagesse s’est bâti une maison ; elle a taillé sept colonnes. Elle a immolé ses victimes, mêlé son vin, et disposé sa table. Elle a envoyé ses servantes pour appeler à la citadelle et aux remparts de la ville : « Que quiconque est petit vienne à moi. » Et elle a dit aux insensés : « Venez, mangez mon pain, et buvez le vin que je vous ai préparé. »
AU DEUXIÈME NOCTURNE
Sermon de saint Bernardin de Sienne
Quatrième leçon. Quel mortel, s’il ne s’appuie sur la parole divine, osera célébrer peu ou prou, de ses lèvres non purifiées ou même souillées, cette véritable Mère de Dieu et des hommes, que Dieu le Père, avant tous les siècles, a prédestinée à rester perpétuellement vierge, que le Fils a choisie pour sa très digne Mère, en qui le Saint-Esprit a préparé le séjour de toute grâce ? Par quelles paroles le pauvre homme que je suis osera-t-il exalter les sentiments si profonds conçus par ce Cœur très pur et exprimés par cette bouche très sainte, alors que la langue de tous les Anges en est incapable ? Car le Seigneur a dit : « L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor du cœur » : et cette parole aussi peut-être un trésor. Peut-on concevoir, parmi les simples hommes, quelqu’un de meilleur que celle-là, qui mérita de devenir la Mère de Dieu, qui pendant neuf mois a abrité Dieu lui-même dans son cœur et dans ses entrailles ? Quel trésor est meilleur que cet amour divin lui-même, dont le Cœur de la Vierge était l’ardente fournaise ?
Cinquième leçon. De ce Cœur donc, comme de la fournaise du feu divin, la bienheureuse Vierge a tiré de bonnes paroles, c’est-à-dire les paroles d’une très ardente charité. De même que d’un vase plein d’un vin souverain et excellent ne peut sortir que du très bon vin ; ou comme d’une fournaise très ardente ne peut sortir qu’un feu brûlant ; ainsi, de la Mère du Christ n’a pu sortir qu’une parole d’amour et de zèle souverains et souverainement divins. C’est le fait d’une maîtresse et d’une dame sage que de proférer des paroles peu nombreuses, mais solides et pleines de sens. Ainsi nous trouvons dans l’Évangile, à sept reprises, sept paroles seulement, d’une sagesse et d’une force étonnantes, prononcées par la très bénie Mère du Christ : il est ainsi montré mystiquement qu’elle fut pleine de la grâce septiforme. Avec l’Ange elle n’a prononcé que deux paroles. Avec Élisabeth deux encore. Avec son Fils deux également, la première fois au Temple, la seconde fois aux Noces. Avec les serviteurs des noces, une seule parole. Et dans tous les cas, elle a fort peu parlé. Mais elle s’est dilatée davantage dans la louange de Dieu et dans l’action de grâces, lorsqu’elle a dit : « Mon âme magnifie le Seigneur… » Là, ce n’est pas avec l’homme, mais avec Dieu qu’elle a parlé. Ces sept paroles, elles les a prononcées selon les sept progrès et actions de l’amour, en observant une progression et un ordre admirable : ce sont là comme sept flammes de son Cœur embrasé.
Des documents ecclésiastiques
Sixième leçon. Le culte liturgique, par lequel on rend un juste honneur au Cœur Immaculé de la Vierge Marie, et auquel de nombreux saints et saintes ont préparé la voie, fut approuvé tout d’abord par le Siège Apostolique au début du dix-neuvième siècle, lorsque le Pape Pie VII institua la fête du Cœur Très Pur de la Vierge Marie, pour être pieusement et saintement célébrée par tous les diocèses et les familles religieuses qui en avaient fait la demande ; fête que bientôt le Pape Pie IX enrichit d’un office et d’une messe propres. Ce culte ardent et souhaité, né au dix-neuvième siècle, et grandissant de jour en jour, fut accueilli avec bienveillance par le Souverain Pontife Pie XII, qui voulut l’étendre à l’Église entière, en donnant à cette fête une plus grande solennité. L’an 1942, tandis qu’une guerre très cruelle accablait presque toute la terre, ce pape, plein de pitié pour les épreuves infinies des populations, en raison de sa piété et de sa confiance envers la Mère céleste, confia ardemment le genre humain tout entier, par une prière solennelle, à ce Cœur très doux ; et il établit la célébration universelle et perpétuelle d’une fête avec Office et Messe propres en l’honneur de ce Cœur Immaculé (1944).
AU TROISIÈME NOCTURNE
Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu.
En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, et la soeur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine. Et le reste.
Homélie de saint Robert Bellarmin, évêque
Septième leçon. Le fardeau et le joug que le Seigneur imposa à saint Jean, en lui confiant le soin de la Vierge Mère, furent vraiment un joug suave et un fardeau léger. Qui donc ne partagerait très volontiers la demeure de cette Mère, qui porta neuf mois dans son sein le Verbe incarné et vécut avec lui, très doucement et dévotement, pendant trente années ? Qui ne porterait envie au disciple bien-aimé du Seigneur qui, en l’absence du Fils de Dieu, obtint la présence de la Mère de Dieu ? Mais, si je ne m’abuse, nous pouvons, nous aussi, obtenir par nos prières de la bonté du Verbe, incarné à cause de nous et crucifié à cause de son grand amour pour nous, qu’il nous dise à nous aussi : « Voici ta Mère. » Et qu’il dise de nous à sa Mère : « Voici ton fils. »
Huitième leçon. Le doux Seigneur n’est pas avare de ses dons, pourvu que « nous approchions du trône de sa grâce avec » foi et « confiance », avec un cœur non pas hypocrite, mais véritable et sincère. Celui qui a voulu nous faire cohéritiers du royaume de son Père ne dédaignera certes pas de nous avoir pour cohéritiers de l’amour de sa Mère. Quant à cette Vierge très bonne, elle ne sera pas accablée par la multitude de ses enfants, car elle a un cœur immense, et elle désire vivement éviter la perte d’aucun de ceux que son Fils a rachetés par un sang si précieux et une mort d’un si grand prix. « Approchons donc avec confiance du trône de la grâce » du Christ ; humblement et avec larmes, demandons-lui qu’il dise à sa Mère, de chacun de nous : « Voici ton fils. » Et qu’il dise de sa Mère, à chacun de nous : « Voici ta Mère. »
Neuvième leçon. Quel bonheur ce sera pour nous de vivre sous l’égide d’une pareille Mère ! Qui osera nous arracher de son sein ? Quelle tentation pourra nous vaincre, si nous mettons notre confiance dans le patronage de la Mère de Dieu, qui est aussi la nôtre ? Et nous ne serons pas les premiers à avoir reçu un tel bienfait. Beaucoup nous ont précédés ; oui, beaucoup ont accédé à ce patronage unique et tout maternel de cette Vierge, et aucun n’en est revenu déçu ou triste : tous, soutenus par le patronage d’une telle Mère, tout joyeux et contents. Car c’est d’elle qu’il est écrit : « Elle broiera ta tête ». Ils ont donc confiance, grâce à elle, qu’eux aussi marcheront hardiment « sur l’aspic et le basilic, fouleront aux pieds le lion et le dragon ». Car il semble impossible qu’il se perde, celui dont le Christ a dit à la Vierge : « Voici ton fils », pourvu que lui-même ne fasse pas la sourde oreille à ce que le Christ lui dit : « Voici ta mère. »

die 22 augusti
le 22 août
Rubrique avant 1955
De die Octava Assumptionis B. Mariæ Virg. nihil fit in Missa Immaculati Cordis. Sicubi tamen hac die celebretur aliquod festum, duplex I vel II classis, quod non sit B. Mariæ Virg., de ipsa die Octava fit commemoratio per orationes diei festi, iuxta rubricas, et dicitur præfatio de B. Maria Virg. Et te in Assumptióne, nisi ipsa Missa occurrens, aut commemoratio prius habita, aliam præfationem exigant. On ne fait rien du jour Octave de l’Assomption à la Messe du Cœur Immaculé. Si cependant aujourd’hui on doit célébrer quelque fête double de 1ère ou de 2ème classe, qui ne serait pas de la Bse Vierge Marie, on fait commémoraison du jour même de l’Octave selon les rubriques, et on dit la Préface de la bienheureuse Vierge Marie Et en ce jour de l’Assomption, sauf si la Messe occurrente ou une autre commémoraison faite avant, exigent une autre préface.

IMMACULATI CORDIS B. MARIÆ V.

LE CŒUR IMMACULÉ DE LA Bse VIERGE MARIE

II classis (ante CR 1960 : duplex II classis)
IIème classe (avant 1960 : double de IIème classe)
Ant. ad Introitum. Hebr. 4, 16.Introït
Adeámus cum fidúcia ad thronum grátiæ, ut misericórdiam consequámur, et grátiam inveniámus in auxílio opportúno.Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus en temps opportun.
Ps. 44, 2.
Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi.De mon cœur a jailli une excellente parole ; c’est que j’adresse mes œuvres à un roi.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Omnípotens sempitérne Deus, qui in Corde beátæ Maríæ Vírginis dignum Spíritus Sancti habitáculum præparásti : concéde propítius ; ut eiúsdem immaculáti Cordis festivitátem devóta mente recoléntes, secúndum cor tuum vívere valeámus. Per Dóminum ... in unitáte eiúsdem.Dieu éternel et tout puissant, qui avez préparé dans le Coeur de la bienheureuse Vierge Marie une demeure digne du Saint-Esprit, faites, dans votre bonté, qu’en célébrant de toute notre âme cette fête en l’honneur de son cœur immaculé, nous arrivions à vivre selon votre cœur.
Et fit commemoratio Ss. Timothei, Hippolyti et Symphoriani Mm. :Et on fait mémoire des Sts Timothée, Hippolyte et Symphorien, Martyrs :
Oratio.Collecte
Auxílium tuum nobis, Dómine, quǽsumus, placátus impende : et, intercedéntibus beátis Martýribus tuis Timótheo, Hippolýto et Symphoriáno, déxteram super nos tuæ propitiatiónis exténde. Per Dóminum.Dans votre bonté, Seigneur, accordez-nous votre secours, et grâce à l’intercession de vos bienheureux Martys Timothée, Hippolyte et Symphorien, étendez sur nous votre bras protecteur.
Léctio libri Sapiéntiæ.Lecture du Livre de la Sagesse.
Eccli. 24, 23-31.
Ego quasi vitis fructificávi suavitátem odóris : et flores mei fructus honóris et honestátis. Ego mater pulchræ dilectiónis et timóris et agnitiónis et sanctæ spei. In me grátia omnis viæ et veritátis : in me omnis spes vitæ et virtútis. Transíte ad me, omnes qui concupíscitis me, et a generatiónibus meis implémini. Spíritus enim meus super mel dulcis, et heréditas mea super mel et favum. Memória mea in generatiónes sæculórum. Qui edunt me, adhuc esúrient : et qui bibunt me, adhuc sítient. Qui audit me, non confundétur : et qui operántur in me, non peccábunt. Qui elúcidant me, vitam ætérnam habébunt.Comme la vigne j’ai poussé des fleurs d’une agréable odeur, et mes fleurs donnent des fruits de gloire et d’abondance. Je suis la mère du bel amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance. En moi est toute la grâce de la voie et de la vérité ; en moi est toute l’espérance de la vie et de la vertu. Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits ; car mon esprit est plus doux que le miel, et mon héritage plus suave que le rayon de miel. Ma mémoire passera dans la suite des siècles. Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif. Celui qui m’écoute ne sera pas confondu, et ceux qui agissent par moi ne pécheront point. Ceux qui me mettent en lumière auront la vie éternelle.
Graduale. Ps. 12, 6.Graduel
Exsultábit cor meum in salutári tuo : cantábo Dómino, qui bona tríbuit mihi : et psallam nómini Dómini altíssimi.Mon coeur tressaillira à cause de ton salut : chanterai le Seigneur pour le bien qu’il m’a fait, et je louerai le nom du Seigneur, le Très-haut.
V/. Ps. 44, 18. Mémores erunt nóminis tui in omni generatióne et generatiónem : proptérea pópuli confitebúntur tibi in ætérnum.V/. Ils se rappelleront de votre nom d’âge en âge ; et les peuples vous loueront éternellement et à jamais.
Allelúia, allelúia. V/. Luc. 1, 46, 47. Magníficat ánima mea Dóminum : et exsultávit spíritus meus in Deo salutári meo. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur.
In missis votivis post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, diciturAux messes votives après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit :
Tractus. Prov. 8, 32, 35.Trait
Nunc ergo, fílii, audíte me : Beáti qui custódiunt vias meas. Et maintenant, mes fils, écoutez-moi ; heureux ceux qui gardent mes voies !
V/. Audíte disciplínam et estóte sapiéntes, et nolíte abiícere eam.V/. Ecoutez l’instruction pour devenir sages ; ne la rejetez pas.
V/. Beátus homo qui audit me, et qui vígilat ad fores meas quotídie, et obsérvat ad postes óstii mei.V/. Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille chaque jour à mes portes, et qui en garde les montants !
V/. Qui me invénerit, invéniet vitam, et háuriet salútem a Dómino.V/. Car celui qui me trouve a trouvé la vie, et il puisera le salut dans le Seigneur.
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur :Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit :
Allelúia, allelúia. V/. Luc. 1, 46-47. Magníficat ánima mea Dóminum : et exsultávit spíritus meus in Deo salutári meo.Allelúia, allelúia. V/. Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur.
Allelúia. V/. Beátam me dicent omnes generatiónes, quia ancíllam húmilem respéxit Deus. Allelúia.Allelúia. V/. Toutes les générations me diront bienheureuse, car Dieu a regardé l’humilité de sa servante.
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Ioánnem.Lecture du Saint Evangile selon saint Jean.
Ioann. 19, 25-27.
In illo témpore : Stabant iuxta Crucem Iesu Mater eius, et soror Matris eius, María Cléophæ, et María Magdaléne. Cum vidísset ergo Iesus Matrem, et discípulum stantem, quem diligébat, dicit Matri suæ : Múlier, ecce fílius tuus. Deinde dicit discípulo : Ecce Mater tua. Et ex illa hora accépit eam discípulus in sua.En ce temps-là, debout près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine. Jésus ayant vu sa mère, et, auprès d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà votre fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, à partir de cette heure, le disciple la prit chez lui.
Credo
Ant. ad Offertorium. Luc. 1, 46, 49.Offertoire
Exsultávit spíritus meus in Deo salutári meo ; quia fecit mihi magna qui potens est, et sanctum nomen eius.mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur, parce que le Puissant a fait pour moi de grandes choses, et son nom est saint,
SecretaSecrète
Maiestáti tuæ, Dómine, Agnum immaculátum offeréntes, quǽsumus : ut corda nostra ignis ille divínus accéndat, cui Cor beátæ Maríæ Vírginis ineffabíliter inflammávit. Per eundem Dóminum.En offrant, Seigneur, à votre majesté, l’Agneau sans tache, nous vous supplions d’allumer en nos cœurs ce feu divin qui embrasa d’une manière ineffable le Cœur de la bienheureuse Vierge Marie.
Pro Ss. MartyribusPour les Sts Martyrs
SecretaSecrète
Accépta tibi sit, Dómine, sacrátæ plebis oblátio pro tuórum honóre Sanctórum : quorum se méritis de tribulatióne percepísse cognóscit auxílium. Per Dóminum nostrum.Agréez, Seigneur, l’offrande que vous fait le peuple fidèle pour honorer vos saints, sachant qu’il doit à leurs mérites le secours qu’il a reçu dans les épreuves.
Præfatio de B. Maria Virg. Et te in Festivitáte. Préface de la bienheureuse Vierge Marie Et en cette Fête.
Ant. ad Communionem. Ioann. 19, 27.Communion
Dixit Iesus matri suæ : Múlier, ecce fílius tuus : deinde dixit discípulo : Ecce mater tua. Et ex illa hora accépit eam discípulus in sua.Jésus dit à sa mère : Femme, voilà votre fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, à partir de cette heure, le disciple la prit chez lui.
PostcommunioPostcommunion
Divínis refécti munéribus te, Dómine, supplíciter exorámus : ut beátæ Maríæ Vírginis intercessióne, cuius immaculáti Cordis solémnia venerándo égimus, a præséntibus perículis liberáti, ætérnæ vitæ gáudia consequámur. Per Dóminum.Renouvelés par ces dons divins, nous vous supplions humblement, Seigneur, par l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie dont nous célébrons avec piété la solennité du Cœur immaculé, de nous arracher aux dangers de la vie présente et de nous accorder les joies de la vie éternelle.
Pro Ss. MartyribusPour les Sts Martyrs
PostcommunioPostcommunion
Divíni muneris largitate satiáti, quǽsumus, Dómine, Deus noster : ut, intercedéntibus sanctis Martýribus tuis Timótheo, Hippolýto et Symphoriáno, in eius semper participatióne vivámus. Per Dóminum.Rasssasiés de l’abondance du don divin, nous vous demandons, Seigneur notre Dieu, par l’intercession de vos saints Martyrs Timothée, Hippolyte et Symphorien, de toujours trouver la vie en le recevant.

[1] Ce premier noturne est tiré du Commun des Fêtes de la Bse Vierge Marie