Les textes de la Messe qui suit sont tirés de Missels pour les fidèles. Je n’ai pas trouvé de livre liturgique officiel avec la Messe de St Yves (N.d.W.) Addendum 19 mai 2010 : Alexandre ’du FC’ me confirme que ces textes sont présents dans le propre vannetais approuvé en 1913 & réimprimé en 1933.
La notice historique est titée du site internet du diocèse de Saint-Brieux et Tréguier.
Yves Hélory de Kermartin est né le 17 octobre 1253 au Minihy, près de Tréguier. Sa famille, d’ancienne noblesse, se distinguait par ses vertus. Dès son plus jeune âge, l’enfant montra une propension, hors du commun, vers les choses de Dieu. Il reçut, au manoir paternel, les leçons d’un vieux précepteur. Puis il fut ensuite envoyé, à l’âge de 14 ans, à l’université de Paris ; il y étudia pendant dix ans les lettres et les sciences, la théologie et le droit canon. En 1277, à 24 ans, Yves étudia à Orléans le droit civil. La vie qu’il menait était celle d’un étudiant sérieux et pieux. Il partit ensuite à Rennes compléter ses longues études en suivant des exposés sur la Bible et les sacrements. Son entourage n’était pas sans remarquer ses talents, talents intellectuels : c’était un savant et un lettré ; talents spirituels de piété et d’ascèse, si bien que l’archidiacre de Rennes lui proposa la charge d’official. Yves resta à Rennes de 1280 à 1284.
L’évêque de Tréguier, Alain de Bruc avait besoin, lui aussi d’un official et il obtint le retour d’Yves au pays natal. En plus de la fonction d’official, l’évêque voulut lui confier une paroisse. Il fallut donc qu’Yves Hélory acceptât enfin de recevoir le sacerdoce, ce que son humilité lui avait fait jusque-là refuser. La première paroisse à lui être confiée fut Trédrez, la seconde Louannec, où il restera six ans. Ce ministère paroissial lui permit de ne pas se laisser dessécher par l’administration, de coller au réel, de rester près de ces petites gens qu’il affectionnait énormément. Yves ne se borna pas à faire prévaloir le droit dans ses fonctions judiciaires ; il se constitua l’avocat du faible, du pauvre, du persécuté. La violence et l’injustice lui causaient une telle horreur qu’il les combattait d’office, et n’épargnait ni peine ni argent pour faire rendre justice. Sa parole ardente et éloquente, l’autorité de son savoir, son renom de droiture et de fermeté gagnaient toutes les causes dont il se chargeait ; et il attaquait sans hésiter, soit devant les tribunaux cléricaux, les hommes puissants qui, en offensant l’équité, avaient excité son courroux. La réputation de ce vengeur du droit s’étendit dans tout l’ouest de la France.
L’évêque de Tréguier députa d’ailleurs plusieurs fois son illustre official auprès du duc de Bretagne, pour la défense des intérêts diocésains. L’éloquent jurisconsulte était aussi un prédicateur zélé ; par humilité, il prêchait de préférence en langue bretonne et dans les campagnes. Il se tenait à la disposition de ses paroissiens, donnant aux pauvres la nourriture matérielle, à tous la nourriture spirituelle des sacrements, passant des heures au confessionnal, portant souvent sur lui, dans une pyxide d’argent, l’eucharistie pour pouvoir la distribuer sans retard aux malades, restant parfois toute la nuit à l’église, s’y reposant dans les conditions les plus précaires, ne ménageant pas le pain de la parole.
Yves donnait son argent jusqu’au dernier sou ; il donnait ses vêtements. Il tenait porte ouverte ; il tenait table ouverte aux gueux et aux miséreux, leur distribuant sa propre part, leur réservant les meilleurs morceaux, se faisant lui-même leur serviteur, ne se souciant pas de la gêne ni du dérangement qu’ils pouvaient provoquer.
En 1297, sentant ses forces décliner, bien qu’il n’eût que 44 ans (mais les veilles et les macérations l’avaient usé prématurément), il démissionna de toutes les fonctions officielles et se retira dans son manoir de Kermartin pour pouvoir mener ses dernières années dans l’union avec Dieu, loin des préoccupations de la terre.
Il s’enfermait des journées entières dans sa chambre. Ses biens, il les avaient légués à celui qui desservait la chapelle de Kermartin, qu’il avait fait aménager : chapelle du Minihy, élevée en l’honneur de Notre Dame et de St Tugdual, fondateur du diocèse de Tréguier.
Et il avait beaucoup fait aussi pour la restauration de la cathédrale. En 1302, il alla en pèlerinage à Locronan ; il revint par Quimper et Landerneau, prêchant en cours de route, malgré la fatigue. Dans les derniers jours d’avril 1303, il était à Trédrez, où il prédit sa mort prochaine. Il rentra à Kermartin ; mais, malade il dût s’aliter.
Le 15 mai, il se leva pour aller dire une dernière fois la messe, fit une confession générale et passa le reste de la journée à prêcher Dieu à son entourage. Le 18 mai, il reçût le sacrement des malades, s’unissant d’un bout à l’autre aux prières. Et, jusqu’au lendemain matin, il ne parlera plus, les yeux fixés sur le crucifix. Aux premières clartés du jour, le dimanche 19 : le dernier soupir.
Le 20 février 1330 le duc de Bretagne Jean III obtient du Pape Jean XXII l’ouverture du procès canonisation.
On a la chance extraordinaire de posséder à peu près toutes les pièces de ce procès, qui ont été éditées en un très fort volume au début de ce siècle, à St-Brieuc : un document de premier ordre retrouvé à la fin du siècle dernier par l’historien De La Borderie.
Pour appuyer la demande de canonisation, on y relève soixante-dix-neuf miracles de tous genres, dont quatorze résurrections. Même si Rome n’apportait pas alors autant d’exigences scientifiques qu’aujourd’hui pour les contrôles d’authenticité, il ne faut pas prendre les contemporains de St Yves pour des gens naïfs et crédules. Les témoins ont été interrogés, les dépositions soigneusement consignées ; et beaucoup avaient connu Yves. La canonisation n’était pas tant justification des miracles que de l’héroïsme de ses vertus.
Le rapport de la commission d’enquête, composée d’évêques et d’abbés, conclut : « Nous, délégués apostoliques, avons vu en l’église de Tréguier, où repose le corps de dom Yves, une foule de pèlerins, de paralytiques, d’aveugles, de déments, d’affligés de tous genres, suppliant Saint Yves de leur rendre la santé. Nous avons vu vingt-sept navires d’argent, plus de quatre-vingt-dix de cire, d’innombrables figures de cire représentant des têtes, des yeux, des mains, des bras, des jambes, des pieds, ainsi que plusieurs suaires, des potences en bois et bien d’autres objets appendus autour du tombeau en souvenir des miracles faits à l’invocation de Saint Yves. Il n’y a qu’une voix dans la ville et le diocèse de Tréguier, dans toute la Bretagne, en Angleterre, en France, en Espagne, en Normandie, en Gascogne et autres pays voisins, pour attester que, de son vivant, Yves était appelé saint, comme il l’est aujourd’hui encore, et pour dire que pendant sa vie et depuis sa mort, à cause de ses mérites, Dieu a opéré et opère chaque jour une infinité de miracles. »
Il fut canonisé le 19 mai 1347 par le pape Clément VI.
Ant. ad Introitum. Ps. 91, 13-14. | Introït |
Iustus ut palma florébit : sicut cedrus Líbani multiplicábitur : plantátus in domo Dómini : in átriis domus Dei nostri. (T.P. Allelúia, allelúia.) | Le juste fleurira comme le palmier et il se multipliera comme le cèdre du Liban, planté dans la maison du Seigneur, dans les parvis de la maison de notre Dieu. (T.P. Alléluia, alléluia.) |
Ps. Ibid., 2. | |
Bonum est confitéri Dómino : et psállere nómini tuo, Altíssime. | Il est bon de louer le Seigneur et de chanter votre nom, ô Très-Haut. |
V/. Glória Patri. | |
Oratio. | Collecte |
Deus, qui ad animárum salútem et páuperum defensiónem beátum Yvónem Confessórem tuum insígnem minístrum elegísti : quǽsumus ; ut eiúsdem nos tríbuas et caritátem imitári et apud te patrocíniis communíri. Per Dóminum. | Dieu, pour sauver les âmes et défendre les pauvres, vous avez choisi un ministre insigne en la personne du bienheureux Yves, votre confesseur : nous vous en prions ; donnez-nous d’imiter sa charité et d’être fortifiés auprès de vous par son patronage. Par notre Seigneur. |
Et fit commemoratio S. Celestini, Papæ et Confessoris : | Et on fait mémoire de St Célestin, Pape et Confesseur : |
Oratio. | Collecte |
Deus, qui beátum Petrum Cælestínum ad summi pontificátus ápicem sublimásti, quique illum humilitáti postpónere docuísti : concéde propítius ; ut eius exémplo cuncta mundi despícere, et ad promíssa humílibus prǽmia perveníre felíciter mereámur. (Per Dóminum). | Dieu, qui avez élevé le bienheureux Pierre Célestin à l’éminente dignité du souverain pontificat, et qui lui avez appris à mettre l’humilité au-dessus de cette élévation, accordez-nous, dans votre bonté, la grâce de mépriser, à son exemple, tous les biens de ce monde, et de parvenir heureusement à la possession des récompenses promises à ceux qui sont humbles. |
Deinde fit commemoratio S. Pudentianæ, Virginis : | Ensuite on fait mémoire de Ste Pudentienne, Vierge : |
Oratio. | Collecte |
Exáudi nos, Deus, salutáris noster : ut, sicut de beátæ Pudentiánæ Vírginis tuæ festivitáte gaudémus ; ita piæ devotiónis erudiámur afféctu. Per Dóminum nostrum. | Exaucez-nous, Ô Dieu notre Sauveur, afin que, comme la fête de la Bienheureuse Pudentienne, votre Vierge, nous donne la joie, elle nous enseigne aussi la ferveur d’une sainte dévotion. |
Léctio libri Sapiéntiæ. | Lecture du Livre de la Sagesse. |
Eccli.3, 32-34 ; 4, 1-11. | |
Cor sápiens abstinébit se a peccátis, et in opéribus iustítiæ succéssus habébit. Ignem ardéntem exstínguit aqua, et eleemósyna resístit peccátis : et Deus protéctor est eius qui reddit grátiam : méminit eius in pósterum, et in témpore casus sui invéniet firmaméntum. Fili, eleemósynam páuperis ne defráudes, et óculos tuos ne transvértas a páupere. Animam esuriéntem ne despéxeris, et non exásperes páuperem in inópia sua. Cor ínopis ne afflíxeris, et non prótrahas datum angustiántí. Rogatiónem contribuláti ne abícias : et non avértas fáciem tuam ab egéno. Ab ínope ne avértas óculos tuos propter iram : et non relínquas, quæréntibus tibi retro maledícere ; maledicéntis enim tibi in amaritúdine exaudiétur deprecátio illíus : exáudiet autem eum qui fecit illum. Congregatióni páuperum affábilem te fácito, et presbýtero humília ánimam tuam, et magnáto humília caput tuum. Declína páuperi sine tristítia aurem tuam, et redde débitum tuum, et respónde illi pacífica in mansuetúdine. Líbera eum qui iniúriam pátitur de manu supérbi : et non ácide feras in ánima tua. In iudicándo esto pupíllis misericors ut pater, et pro viro matri illórum : et eris tu velut fílius Altíssimi obédiens, et miserébitur tui magis quam mater. | Le coeur sage et intelligent s’abstiendra du péché, et il réussira dans les oeuvres de justice. L’eau éteint le feu ardent, et l’aumône résiste aux péchés. Dieu contemple celui qui fait miséricorde, et Il se souvient de lui dans la suite, et celui-là trouvera un appui au temps du malheur. Mon fils, ne prive pas le pauvre de son aumône, et ne détourne pas tes yeux de l’indigent. Ne méprise pas celui qui a faim, et n’aigris pas le pauvre dans sa pénurie. N’attriste pas le coeur du pauvre, et ne diffère pas de donner à celui qui est dans la détresse. Ne rejette pas la prière de l’affligé, et ne détourne pas ton visage du pauvre. Ne détourne pas tes yeux de l’indigent, de peur qu’il ne s’irrite, et ne donne pas lieu à ceux qui t’implorent de te maudire par derrière. Car celui qui te maudit dans l’amertume de son âme sera exaucé dans son imprécation, et il sera exaucé par Celui qui l’a créé. Rends-toi affable à l’assemblée des pauvres, et humilie ton âme devant les anciens, et baisse la tête devant les grands. Prête l’oreille au pauvre sans chagrin, et acquitte ta dette, et réponds-lui amicalement et avec douceur. Délivre de la main du superbe celui qui souffre violence, et ne supporte pas cela méchamment dans ton âme. Lorsque tu rends une sentence, aie pour les orphelins la pitié d’un père, et sois comme un mari pour leur mère ; et tu seras comme le fils obéissant du Très-Haut, et Il aura compassion de toi plus qu’une mère. |
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur : | Au Temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit : |
Allelúia, allelúia. V/. Iob 31, 18 ; 29, 13. Ab infántia crevit mecum miserátio, et de útero matris meæ egréssa est mecum. Benedíctio peritúri super me veniébat, et cor víduæ consolátus sum. | Allelúia, allelúia. V/. La pitié pour les malheureux a grandi avec moi, je la portais en moi dès le sein de ma mère. L’homme près de périr me bénissait, et je mettais la joie au cœur de la veuve. |
Allelúia. V/. Sancte Yvo, cuius præcónium tot et tantis claret miráculis, tuæ piæ precis præsídium tuis confer devótis fámulis. Allelúia. | Allelúia. V/. Saint Yves, dont le renom éclate en tant de prodigieux miracles, par ta prière secourable viens en aide à tes dévots serviteurs. Alléluia. |
¶ In Missis votivis extra tempus paschale dicitur | ¶ Aux messes votives hors du temps pascal, on dit : |
Graduale. Ps.40, 2. | Graduel |
Beátus qui intelligit super egénum et páuperem : in die mala liberábit eum Dóminus. | Heureux qui pense au pauvre, au misérable ; au jour du malheur, le Seigneur le délivrera. |
V/. Ibid. 11. Tu autem, Dómine, miserére mei, et resúscita me,et retríbuam eis. | V/. Mais toi, Seigneur, pitié pour moi, relève-moi, je leur ferai justice. |
Allelúia, allelúia. V/. Sancte Yvo, cuius præcónium tot et tantis claret miráculis, tuæ piæ precis præsídium tuis confer devótis fámulis. Allelúia. | Allelúia, allelúia. V/. Saint Yves, dont le renom éclate en tant de prodigieux miracles, par ta prière secourable viens en aide à tes dévots serviteurs. Alléluia. |
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Lucam. | Suite du Saint Évangile selon saint Luc. |
Luc. 12, 32-34. | |
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis : Nolíte timére, pusíllus grex, quia complácuit Patri vestro dare vobis regnum. Véndite quæ possidétis, et date eleemósynam. Fácite vobis sácculos, qui non veteráscunt, thesáurum non deficiéntem in cælis : quo fur non apprópiat, neque tínea corrúmpit. Ubi enim thesáurus vester est, ibi et cor vestrum erit. | En ce temps-là : Jésus dit à ses disciples : Ne craignez point petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumônes ; faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les deux, dont le voleur n’approche pas et que le ver ne détruit pas. Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. |
Ant. ad Offertorium. Iob 29, 14-16. | Offertoire |
Iustítia indútus sum, et vestívi me sicut vestiménto et diadémate iudício meo. Oculus fui cæco, et pes claudo : pater eram páuperum (T.P. Allelúia.) | J’ai revêtu la justice comme un vêtement ; l’équité était mon manteau, ma couronne. J’étais l’œil de l’aveugle et le pied du boiteux, j’étais le père des pauvres. (T.P. Alléluia.) |
Secreta | Secrète |
Gloriósus Conféssor tuus, Dómine, sanctus Yvo pro nobis maiestátem tuam exóret, ut dimíssis peccátis quibus iram merémur, a cunctis malis et perículis liberémur. Per Dóminum nostrum. | Que votre glorieux confesseur saint Yves implore en notre faveur votre majesté, Seigneur, afin que par le pardon des péchés qui nous méritent votre colère, nous soyons délivrés de tout mal et de tout péril. |
Pro S. Celestino | Pour St Célestin |
Secreta | Secrète |
Oblátis munéribus, quǽsumus, Dómine, Ecclésiam tuam benígnus illúmina : ut, et gregis tui profíciat ubique succéssus, et grati fiant nómini tuo, te gubernánte, pastóres. | Grâce à l’offrande de ces presents, accordez Seigneur, la lumière à votre Eglise ; faites prospérer partout votre troupeau, et daignez diriger ses pasteurs pour qu’ils vous soient agréables. |
Pro S. Pudentiana | Pour Ste Pudentienne |
Secreta | Secrète |
Accépta tibi sit, Dómine, sacrátæ plebis oblátio pro tuórum honóre Sanctórum : quorum se méritis de tribulatióne percepísse cognóscit auxílium. Per Dóminum nostrum. | Qu’elle soit agréée de vous, Seigneur, l’offrande faite par votre peuple saint en l’honneur de vos Saintes par les mérites desquelles il reconnaît avoir reçu du secours dans la tribulation. |
Ant. ad Communionem. Luc. 6, 38. | Communion |
Date, et dábitur vobis : mensúram bonam et confértam et coagitátam et supereffluéntem dabunt in sinum vestrum. (T.P. Allelúia.) | Donnez, et on vous donnera : on versera dans votre sein une bonne mesure, pressée, et secouée, et qui débordera. (T.P. Alléluia.) |
Postcommunio | Postcommunion |
Sumptis, Dómine, salútis nostræ subsídiis, præsta, ut beáti Yvónis Confessóris tui gloriósis méritis et précibus, tua semper benefícia capiámus. Per Dóminum. | Ayant reçu le soutien qui nous procurera le salut, puissions-nous, Seigneur, par les glorieux mérites et les prières du bienheureux Yves, votre confesseur, jouir à jamais de vos bienfaits. |
Pro S. Celestino | Pour St Célestin |
Refectióne sancta enutrítam gubérna, quǽsumus, Dómine, tuam placátus Ecclésiam : ut, poténti moderatióne dirécta, et increménta libertátis accípiat et in religiónis integritáte persístat. | Seigneur, dirigez avec amour votre Eglise qui vient de se nourrir à cette table sainte, pour que, sous votre conduite toute-puissante, elle voie grandir sa liberté, et garde la religion dans toute sa pureté. |
Pro S. Pudentiana | Pour Ste Pudentienne |
Postcommunio | Postcommunion |
Satiásti, Dómine, famíliam tuam munéribus sacris : eius, quǽsumus, semper interventióne nos réfove, cuius sollémnia celebrámus. Per Dóminum. | Vous avez, Seigneur, nourri votre famille de dons sacrés ; ranimez-nous toujours, s’il vous plaît, grâce à l’intervention de la sainte dont nous celébrons la fête. |