Textes de la Messe |
Office |
Né à Venise en 1625, évêque de Bergame (1657) et ensuite de Padoue (1664), élevé au cardinalat (1660). Canonisé en 1960. Fête la même année. C’est l’un des trois derniers saints à avoir été ajouté au calendrier lors de la réforme de Jean XXIII.
Missa Státuit de Communi Confessoris Pontificis I loco, præter orationem sequentem : | Messe Státuit du Commun d’un Confesseur Pontife I, sauf l’oraison suivante : |
Oratio. | Collecte |
Deus, qui beátum Gregórium, Confessórem tuum atquem Pontíficem, pastoráli sollicitúdine et páuperum miseratióne claréscere voluísti : concéde propítius ; ut, cuius méria celebrámus, caritátis imitémur exempla. Per Dóminum. | Seigneur, vous avez voulu illuminer le bienheureux Grégoire, votre Confesseur et Pontife, par le zèle pastoral et la tendresse pour les pauvres : accordez-nos favorablement qu’en célébrant ses mérites, nous prenions exemple sur sa charité. |
Leçon des Matines après 1960
Troisième leçon. Grégoire Barbarigo, né à Venise d’une famille très ancienne, obtint avec grands éloges les deux doctorats en droit à l’Université Padoue. A l’âge de dix-neuf ans, il se rendit à Munster pour y assister aux pourparlers réglant les préliminaires de la paix de Westphalie, et, sur les conseils du legs pontifical Fabio Chigi, il décida d’entrer dans les ordres. Quand il fut prêtre, le même Chigi, devenu Pape sous le nom d’Alexandre VII le nomma d’abord évêque de Pergame ; puis, l’ayant associé au Collège des cardinaux, il le choisit pour le siège de Padoue. Dans l’exercice de sa charge épiscopale, il se proposa comme modèle saint Charles Borromée et, jusqu’à dernier souffle, s’appuyant sur le avis et les décrets du saint concile de Trente, il travailla à extirper le vices et a propager les vertus, développa les séminaires de ces deux diocèses, il dota en particulier celui de Padoue d’une bibliothèque et d’une imprimerie, destinée notamment à publier des livres qu’il voulait répandre parmi les peuples du Proche-Orient. Il favorisa énergiquement l’enseignement catéchétique et parcourut avec ardeur chaque localité de son diocèse, en enseignant et en exhortant. Il se distingua par les œuvres de charité et par la sainteté de sa vie, il se montra si généreux envers les indigents et les pauvres qu’il alla jusqu’à distribuer pour leur venir en aide le mobilier de sa maison, ses vêtements et son lit. Enfin, après une courte maladie il s’endormit paisiblement dans le Seigneur le 18 juin 1697. Illustre par ses mérites et par ses vertus, il fut placé au nombre des bienheureux par Clément XIII et au nombre des saints par Jean XXIII.